Jeudi 2020-04-09
Exercice 1: Vous venez de découvrir les lettres «P» et «C» dans votre sac (pour les femmes) et votre mallette (pour les hommes). Trouvez le plus d’objets possibles qui commencent par ces lettres et qui se trouvent dans votre sac ou mallette.
Exercice 2: À l’aide d’au moins 4 ou 5 de ces objets, écrivez une histoire qui mettra en vedette votre artiste ou sportif préféré.
Mots des objets trouvés dans mon sac à mains :
Poudrier, pinceau à lèvres, papier mouchoir, pilulier, pince à cheveux, peigne.
Ciseaux, crayon, carnet, crème à main, carte de crédit, coupe- ongle.
« L’empathie d’une artiste »
Nous sommes en mars 2020, et un terrible virus vient contrer toutes les populations en confinement. Tous doivent être isolés dans leur maison jusqu’aux nouveaux ordres, gouvernementaux. C’est un isolement qui peut sauver la vie de tous. Malheureusement, certains ne s’y soumettent guère, car ils se croient invincibles à cette bestiole vorace du mal et se soustraient de la réalité. Heureusement, la plupart des gens croient que le confinement et le lavage de mains sont les meilleures solutions pour venir à bout de cette pandémie.
Je me dis : gardons confiance, puisque si l’on prend le temps de bien mélanger toutes les lettres du mot VIRUS, nous obtenons le mot SURVI. Alors, prenons le temps d’écouter les consignes pour que ce mot viscéral change pour un mot plein d’espoir.
Guylaine Tremblay, l’artiste, l’a bien compris, car elle a demandé à passer tous les tests, afin de voir si elle n’était pas contagieuse, puisqu’elle souhaite se rendre dans certains centres pour aînés et donner un coup de main en réconfort à ces personnes confinées à l’écart de leur famille.
Guylaine reçoit le OK du ministère de la Santé, et elle prend son plus gros sac à main qu’elle remplit de certains éléments, pouvant lui servir pour son bénévolat.
Arrivée sur les lieux, Guylaine s’empresse d’enfiler son masque à visière plastique et ses gants de plastic. C’est avec des larmes dans les yeux qu’elle est dévastée, de voir tous les sourires qui l’accueillent, nullement pour sa popularité, mais simplement de bonheur, qu’on s’intéresse à eux.
Guylaine rencontre sa première dame qui lui dit être découragée d’avoir le toupet dans les yeux. Guylaine ravie sort de son sac une petite paire de ciseaux et un peigne qu’elle présente à la dame qui, rapidement, lui montre son approbation d’un sourire et d’un signe de tête n’ayant besoin d’aucune parole. L’artiste s’affaire à la peigner, puis lui fait une coupe de quelques centimètres de moins, dans ce toupet indésiré aux cheveux fins et argentés. Ceci fait, la dame heureuse prend dans ses mains, celles de Guylaine et y dépose affectueusement, son front en signe de gratitude. L’artiste émue, libère sa main droite, fouille dans son sac et en sort un coupe-ongles et un tube de crème à mains. Délicatement, Guylaine lui prend une main, puis l’autre et coupe ses ongles devenus trop longs. Elle retire le bouchon du tube de crème et le presse sur ses mains desséchées avec le temps. Elle les masse affectueusement et leur redonne un peu de dignité. La charmante dame est heureuse et laisse couler quelques larmes de ses yeux remplis de reconnaissance.
Guylaine, replonge sa main dans son sac et en émerge un papier mouchoir qu’elle fait glisser sous ses yeux remplis, des efforts de toute une vie.
Le soir venu, l’artiste se sent choyée et heureuse d’avoir pu faire don d’un peu de bonheur à quelqu’un qui a contribué à l’émancipation de ce monde.
Le lendemain, ses actes ne passent pas sous silence, auprès des médias qui en font des éloges de générosité, même si Guylaine n’y voit que de l’humanité naturelle en son geste, et surtout convaincu que ses aînés, méritent toute sa gratitude.
Jeudi 2020-04-16
Exercice 1: Décrire un moment ou un événement dans la journée d’une personne très très, mais très distraite.
« Jacqueline la distraite »
Ce matin-là, Jacqueline a prévu faire quelques commissions et en profitera pour passer chez sa sœur Josée, enceinte de six mois. Elle a besoin de vêtements de maternité et Jacqueline ne voit plus l’utilité de les garder. Pourquoi ne pas les offrir sa jeune sœur pour leur donner une seconde commodité.
Jacqueline se prépare à partir et s’aperçoit que Jules son conjoint, a oublié de sortir les vidanges. Alors, elle prend sur elle, la décision de mettre le sac au bord de la rue, fière de s’en être rendu compte avant que le camion ne passe. Fiou! Une bonne chose de fait, il ne traînera pas toute la semaine sur la galerie. Ah, ces hommes, se dit-elle, ils ont toujours la tête dans les nuages.
Ceci fait, elle passe au réfrigérateur et prend son contenant de noix prévu pour sa collation de cet après-midi. Bizarrement, celui-ci a un couvercle bleu. Elle l’ouvre et se rend compte que c’est le contenant de légumes crus pour le lunch de son conjoint. Aille! aille, aille, aille! Jules déteste les noix. Cette fois, c’est elle qui a eu la tête dans les nuages. Mais bon, se dit-elle, pas de légumes pour lui ce midi. Puis elle s’empare, tout de même, du contenant de légume et l’emporte avec elle. Ils ne seront pas perdus, se dit-elle, je vais les prendre pour ma collation.
Refermant le réfrigérateur, elle remarque la cafetière. Qu’est-ce que ça veut dire ? Se demande-t-elle. Elle est encore aux trois quarts, réalise-t-elle! Au même instant, une vision lui vient en tête. Nonnn! S’écrit-elle, se revoyant ce matin, devant le thermos de son mari. Nonnn! J’ai n’ai rien mis dedans, et je l’ai refermé, vide! Pauvre Jules, il aura toute une surprise quand il l’ouvrira! Mon Dieu, se dit-elle, si Caroline ne m’avait pas appelé pour sa paire de bas roses qu’elle ne trouvait pas, Jules aurait du café, et non un thermos vide pour dîner. Mais bon, s’avoua-t-elle, je ne peux rien y faire, il devra se contenter de boire de l’eau pour aujourd’hui.
La journée avait mal commencé pour Jacqueline, mais elle doit continuer sans trop s’en faire. Elle monte dans son automobile et fait ses commissions sans trop penser à ses étourderies de ce matin. Finalement, ses courses terminées, elle passe chez sa sœur, sa dernière étape de la journée avant de rentrer. Elle sonne à la porte, Josée vient lui ouvrir, et en apercevant Josée avec sa bedaine de 6 mois de grossesse. Jacqueline éclate en des : oh nonn! Laissant dans un désarroi incompréhensible, celle qui lui ouvre. Nonn! Nonnn! Nonnn! Ce n’est pas vrai, nonnn! Je n’ai pas fait ça! Jacqueline vient de réaliser que son mari n’a pas la tête dans les nuages autant qu’elle le croyait, il avait bel et bien sorti les vidanges… Nonnnnn !
Pauline Couture 16 avril 2020
Exercice 2: En cette période de confinement, décrivez une activité que vous avez réalisée ou que vous voulez réaliser, mais que vous remettiez toujours à plus tard… quand vous auriez le temps.
Le temps …
Il y a quelques semaines, je me demandais, quand aurais-je le temps de faire telle ou telle chose ? Laver les fenêtres en une journée, récupérer toutes mes photos et les classer dans des albums bien identifiés, recopier mes textes dans un beau livre… etc
Non, pour moi, ce n’est rien de tout cela, puisque c’est en art que se résume mon besoin de temps. Je me disais toujours : lorsque j’aurai du temps ou lorsque se présentera l’occasion, je réaliserai ces œuvres, qui me hante depuis si longtemps. Eh bien oui, il est arrivé ce temps, puisque j’en ai plus qu’il ne m’en faut pour réaliser ce beau projet qui torture mon cerveau, depuis que je pense à me prendre des réserves de temps. Aujourd’hui, je n’ai plus à le réserver, puisque, je dois plutôt trouver à l’occuper. Cette pandémie m’en offre, plus que je ne pouvais en espérer.
Ménage du printemps terminé, fenêtres lavées, garde-robes épurées, salon réorganisé, parterre raclé, ouf! Voilà, je peux maintenant prendre ce temps dont j’avais tant rêvé pour mon beau projet, puisqu’il m’est offert en quantité.
Alors, en ce matin 13 avril, je récupère tous les éléments nécessaires à ma réalisation. Grandes boîtes de carton, colle, lames à découper, ciseaux et peinture de différentes couleurs sont réunis sur la table de travail de mon atelier. Il ne me reste qu’à faire travailler mon imagination. Habituellement, je n’en manque pas, et avec le temps, la réalisation est déjà toute mijotée dans ma tête.
Je sors ma tablette à dessin et reproduis ce que mon cerveau m’a inspiré. Une ligne ici, une là et encore une autre, ouf! Finalement, ça ressemble à quelque chose, enfin, je crois, car je suis satisfaite! Le croquis est bon, maintenant, il faut la réaliser cette sculpture de carton et lui allouer plein de couleurs.
14 avril, 2 réalisations émergent de ce temps. Elles arpentent les murs de mon atelier et la satisfaction brille dans mes yeux. Mon conjoint témoin approbateur ne peut que dire : « ça valait la peine de prendre tout ce temps! » Je ne peux rien dire sur cette réflexion, qu’extirper un petit rire euphorique.
Pauline Couture, 16 avril 2020 (Basé, d’une histoire vraie)
Jeudi 2020-04-23
Exercice 1:
À partir de la photo dans le fichier joint, imaginez une histoire ou peut-être un souvenir qui vous rappelle «l’ancien temps». (Merci à Pauline pour la suggestion de cet exercice).
Perpétuer ses connaissances
C’est samedi, et Lucille la mère de Gabrielle en profite pour initier sa fille à la cuisine, avec une recette traditionnelle. La fameuse tarte aux pommes de sa mère Lina.
Ce matin, Lucille a cueilli un gros panier de pommes dans le pommier derrière la maison familiale. De belles grosses pommes rouges, bien mûres.
Lina, la grand-mère de Gabrielle s’affaire déjà à les peler, assise sur le bout de sa chaise près de nos deux cuisinières. Ça ne lui demande pas trop d’effort, et cela lui permet de participer et de voir que la tradition de sa fabuleuse tarte ne se perdra pas. Gabrielle va chercher les ingrédients que lui dicte sa mère et les met sur la table de la cuisine.
– On a bien tout ce qu’il nous faut, ma chérie ! Vérifions !
La farine, la graisse Crisco, la cassonade, le sel, la cannelle et le beurre.
– N’oublie pas de sortir le rouleau à pâte et les moules à tarte dans la grande armoire, près du garde-manger dans le bas-côté.
– Oui, j’ai tout cela, mère!
– Bien ma fille! Nous aurons besoin aussi d’une tasse d’eau froide, tantôt pour la pâte. Commençons, si l’on veut finir un jour.
Lucille remplit le poêle à bois, et dit : « il nous faut un four bien chaud, si l’on veut une belle cuisson. Retiens ça, ma grande! »
L’après-midi est passé très vite. Gabrielle a hâte de sortir ses premières tartes du four, elle a surtout envie d’y goûter. Sa grand-mère est ravie. Elle n’est plus inquiète, sa petite fille semble être aussi talentueuse que sa mère, en cuisine, car elle ne voit aucune différente d’avec sa recette. Quoi que, avoua-t-elle, des larmes dans les yeux, qu’elles sont un tantinet, meilleures que les siennes, car c’est sa petite fille qui les a cuisinés
Exercice 2:
Imaginons qu’on a tous et toutes le même ami qui s’appelle Bertrand Dufour. C’est aujourd’hui le jour de son anniversaire. De quoi sera faite sa journée?
Bon anniversaire, Bertand Dufour ! (23 avril 2020)
Mon amie Lucie m’appelle et me demande si j’ai pensé à l’anniversaire de Bertrand. Ho, my god! lui dis-je. En as-tu parlé avec la gang ? Y ont-ils pensé, eux aussi ? Non! me répond-elle. On est mal parti ! dis-je.
Il ne nous reste qu’une solution, lui dis-je. Nous pourrions organiser un potluck improvisé, avec ceux et celles qui peuvent venir, demain soir. C’est ce soir son anniversaire, mais il croira que nous l’avons oublié et ne s’attendra pas à se faire fêter, un vendredi soir. Excellente idée ! me dit Lucie. Espérons que nous serons au moins de 6 à 8 personnes, sinon, nous ferons patate avec notre surprise!
Les appelles se firent et seulement, Richard et Manon ne pourront pas être présent, nous serons donc, 12 en tout. Yes! Bonne nouvelle. Bernard aura tout de même une belle fête.
Le soir venu, Bernard se fait inviter par Normand pour quelques verres de vin en sa compagnie, chez lui, puisque sa femme est partie chez sa fille pour le week-end, il sera donc seul et il a besoin de parler avec un ami, lui a-t-il dit. Bernard ne se fait pas prier et accepte, car il croit que Normand a peut-être besoin de se confier et qu’il ne peut lui refuser. Surtout, qu’il n’a aucune raison pour ne pas y aller.
Vendredi, Bertand Dufour s’amène chez Normand, avec en main une bouteille de son vin favori qu’il souhaite faire goûter à son confrère. Bertrand presse sur le bouton de la sonnerie, Normand vient lui ouvrir et, aussitôt le pied passé la porte, qu’une symphonie cancane une bonne fête, un peu n’importe comment, sans aucune harmonie, mais rempli d’amitié.
Bonne fête Bertrand Dufour!
Enquête incroyable. (30 avril 2020)
Dès que j’aperçus mon père dans le hall de l’hôtel, j’ai un serrement au cœur, réalisant que la situation était plus grave que je m’attendais, d’après ce que m’avait dit la directrice de l’hôtel, lors de son appel.
Mon père vient en ma direction, les bras pendants le long de son corps, les épaules rabattus en avant comme s’il avait un poids énorme qui les écrasait. Son visage me dévoile une profonde détresse. Il ne cesse de me fixer tout en avançant vers moi. Je vois un homme devenu robot dans une démarche, automate.
Arrivé à ma hauteur, je le prends en mes bras. Il tremble de tout son être et ne peut prononcer un seul mot. Il est tout en sueur et des larmes glissent sur son visage traumatisé. J’essaie de comprendre ce qui a bien pu le mettre dans cet état. Les réponses à mes questions restent muettes.
Un agent de police vient à notre rencontre et nous invite à le suivre, ce que nous faisons. Il nous fait entrer dans la chambre de mon père, tout est sens dessus dessous. Ma première vision me laissa sur un questionnement incompréhensible. Mon père est réticent à me suivre dans la pièce, il me tire vers l’arrière, ce qui me fait le serrer encore plus, contre moi pour le rassurer. Visiblement, cet endroit est la cause de son traumatisme, puisque je sens qu’il a terriblement peur.
L’agent me déclare que seul mon père est sorti de cette unité et qu’apparemment, aucune autre personne n’était avec lui.
-Est-ce que votre père est capable d’un désordre aussi fulgurant? me demande-t-il.
-Nonn! Je réponds indignée, serrant plus fort, mon père contre moi. Vous ne pensez tout de même pas qu’un homme de son âge puisse soulever des meubles aussi lourds, et fracasser une pièce comme ça! C’est impensable, monsieur!
-Je ne sais pas madame, je fais mon travail, je cherche à savoir.
-Bien, faites-le votre travail et laissez mon père tranquille et cherchez ailleurs, ce qui a pu le traumatiser à ce point et trouvez qui a fait tout ce gâchis.
Soudain, mon père horrifié se remet à trembler en tirant sur ma blouse avec insistance, fixant la fenêtre ouverte. Je l’amène hors de la chambre, et l’aide à s’asseoir sur un banc collé au mur du passage tout en le rassurant, puis je retournai sur les lieux.
-Attends-moi ici, papa, je reviens dans quelques minutes.
Le policier cherche à comprendre, il n’a jamais vu une pièce à l’envers comme ce qu’il a devant les yeux. Tout laisse présager qu’une tornade serait passée par là, mais il sait bien que c’est impossible. Il cherche des empreintes, malheureusement, il ne trouve rien de ce côté-là. Impossible, se dit-il, il ne peut y avoir aucune empreinte.
Soudain, il remarque qu’il y a de grosses touffes de poils aux endroits où les meubles ont été retournés, puis des traces de la salive abondante, après les rideaux et les couvertures du lit qui ont littéralement, été déchiquetés.
-Cette enquête est tout un mystère, se dit le sergent se grattant la tête. Je vais faire venir le légiste pour analyser tout ça.
Entre temps, j’ai amené mon père chez moi, car il est certain qu’il ne peut demeurer dans cette chambre, de toute façon il n’a plus rien ressemblant à un lit.
De son côté, le sergent continu son enquête qui le mène n’a rien. Il devra attendre les résultats des analyses.
Deux jours passent et l’enquête ne donne toujours rien.
J’ai déménagé mon père dans un autre hôtel, car, qui aurait voulu retourner chez lui, après un incident de ce genre, même si personne ne savait ce qui s’était passé, sauf mon père. Pourra-t-il un jour, dévoiler ce mystère en nous disant ce qui lui a fait si peur?
Au troisième jour, les autorités viennent me rencontrer disant avoir assurément trouvé ce qui est arrivé chez mon père. Un gros gorille s’est échappé du camion dans lequel on le transportait pour le zoo Amazoo, où il devait se rendre pour faire connaissance avec une femelle gorille, car celle-ci devait calmer ses ardeurs masculines qui le rendaient terriblement agressif. Je comprenais maintenant l’anxiété de mon père, devant la fenêtre ouverte.
-Affaire classée !
L’étrangleuse d’orteil. (30 avril 2020)
Cette maladie… non… en fait, ce n’est pas une maladie, c’est une larve, un verre. Cette chose s’attrape sur le bord de l’eau, dans le sable ou dans une terre sablonneuse. C’est une larve qui se glisse sous votre ongle d’orteil lorsque vous vous promenez pieds nus. Vous ne la sentez ni ne la voyez, car elle est microscopique.
Une fois entrée sous votre ongle, elle s’y installe confortablement, et y demeure trois jours, jusqu’à sa transformation en un verre jaune et fin comme un fil, avec la tête pointue.
Transformée, elle commence à se creuser un chemin jusqu’à la basse de votre orteil, vous ne sentez toujours pas de douleur, que de petits picotements non dérangeants. Une fois rendu à la base, le verre se met à s’étirer tout en contournant votre orteil, jusqu’à rejoindre son autre extrémité et à former un anneau, anneau qui va serrer et serrer jusqu’à l’étrangler. Votre orteil gonfle et devient tout rouge. À ce moment, une douleur commence à se faire sentir et devient de plus en plus douloureuse, au point d’en faire tomber votre ongle. Rendu à cette étape, il est déjà trop tard, car en moins de 24 heures, votre orteil devient noir et meurt d’étouffement. Alors, il faut la couper avant qu’elle ne contamine ses 4 autres frères.
Plusieurs grands scientifiques de Montréal ont travaillé d’arrache-pied (c’est le cas de le dire) à chercher un remède qui pourrait détruire cet intrus, avant que ne se produise la dégradation imminente.
Un jour, l’un des scientifiques reçoit un appel téléphonique, d’un jeune fermier du bas du fleuve, qui lui dit avoir guéri ses orteils de l’étrangleuse d’orteil.
L’homme lui raconte comment il fut infecté, et qu’il en était rendu, au stade de perdre un deuxième orteil, et que maintenant, il est guéri, et qu’il croit avoir trouvé le remède pour vaincre cette ordure de larve.
Il explique au chercheur:
-Mardi dernier, je faisais la traite de mes vaches et j’avais d’atroces douleurs au pied gauche. La douleur était tellement lancinante, j’en étais hors de moi. C’est alors qu’instinctivement, j’ai enlevé ma botte et mon bas et j’ai plongé mon pied dans la chaudière de lait à côté de moi. Il était chaud, étant fraîchement trait du pie de ma vache, Barnadette. Eh bien, monsieur, croyez-le ou non, la douleur a diminué graduellement, en quelques minutes. Je suis resté là, le pied dans mon sceau de lait, au moins un bon 10 minutes. J’ai répété ce remède toutes les deux heures, pendant 12 heures. Puis, lorsque je l’ai retiré, au dernier trempage, ben, il était tout désenflé, encore un peu rouge, mais plus aucune douleur. J’ai répété cette posologie pendant deux jours, puis, plus rien. C’était le bonheur, mon cher monsieur! J’ai attendu une bonne dizaine de jours, avant de vous appeler, car, je voulais voir si c’était bien permanent. Bien monsieur, ça l’est! Je vous annonce que donc que nous avons un remède pour cette maudite cochonnerie, monsieur le scientifique!
Le fermier avait toujours entendu son père dire que le lait pouvait guérir un clou rouillé entré dans un pied, faire désenfler une paupière, sauver d’un possible empoissonnement. Il lui disait aussi que les meilleurs remèdes se découvrent, souvent, sans vraiment chercher.
Exercice 1:
Vous devez compléter les 2 phrases suivantes, soit en prose ou en vers selon votre inspiration du moment (thème libre)
«La vie est étrange avec ses détours
Nous l’apprenons tous un jour» …..
Exercice 2:
Vous avez trouvé une lettre dans votre boîte aux lettres et vous l’avez ouverte. Mais cette lettre ne vous était pas adressée. De qui était-elle? Que contient-elle? À qui était-elle adressée?.
Faites une belle histoire de cette lettre.
Jeudi 21 mai 2020
Comme d’habitude, à la fin de la saison d’écriture, on se rend au restaurant pour se réunir une dernière fois et papoter ensemble dans un décor moins formel.
Vous devez donc imaginer dans quel restaurant on se rendrait, qui serait là, qu’est-ce-que vous mangerez, que vous boirez, quel sera votre dessert, quelle sera l’ambiance, le service, les jeux et que se dira-t-on à la fin du repas.
Bon dernier atelier.
Voici le canevas pour l’écriture du chapitre 1:
Les personnages discutent du problème de l’émir de Kadash. La sultane écoute, dissimulée derrière une fenêtre grillagée qui donne sur la salle du Conseil. Pour lier les deux familles, on suggère de demander la fille de l’émir en mariage et d’inviter son jeune fils à devenir l’écuyer de Karim.
Le défi en réalisant votre texte d’une page environ ou moins est de faire intervenir les cinq sens (toucher, odorat, goût, vision et audition).
L’exercice de cette semaine est de choisir deux personnages dans la liste des personnages et de décrire leur apparence physique (taille, allure générale, cheveux, etc.), leur caractère (leur manière d’être, qualités, défauts, etc.)
Chapitre 3
Le Général Al-Din arrive à Kadesh.
– Décrivez son arrivée et sa réception par l »Émir Kamel bin Abdoul
– Ce dernier lit la lettre demandant la main de Soraya pour Karim, le fils du sultan.
Écrivez cette lettre.
– Quelle est la réaction de l’Émir devant cette demande: ce qu’il en pense vraiment et ce qu’il dit à l’ambassadeur.
Le canevas pour le chapitre 4 est le suivant :
–Durant le festin, l’Émir de Kadesh présente Soraya aux ambassadeurs.
-Al-Din est subjugué par Soraya, en devient amoureux
-Fatma chante une chanson qui parle d’un amour perdu.
-Quels sont les plans futurs de l’Émir?
Les textes sont dus pour le 14 juin.
Bien entendu, tous peuvent participer à cet exercice.
Bonne écriture!
Yves Dion
Faux braqueur
Un résident de Mascouche est bouleversé par la perte de son emploi. Vendredi, Robert père de quatre garçons en bas âge est prié de se rendre au bureau de son directeur, avant de filer en fin de journée.
Celui-ci lui annonce qu’il doit trouver autre chose pour nourrir sa famille, car la buanderie : « La moufette soyeuse, » ferme le secteur de la presse à plis. Donc, ses services n’ont plus aucune utilité. Deux semaines seulement, lui sont encore allouées.
Robert est déconcerté ! Depuis le décès de sa conjointe, il y a presque deux ans, il a pris les bouchées doubles. Depuis trois mois, il trouvait que tout se présentait pour le mieux et qu’il commençait enfin, à sortir la tête du gouffre. Quelle claque !
Robert retourne chez lui. Piteux, il passe et s’arrête un moment devant le lac, « J’en-peux plus ». Il pense aux paroles de son ex-employeur et se pose mille et une questions.
– Que vais-je faire maintenant ? Je ne sais rien faire d’autre que presser les tissus. Que vont devenir mes enfants ?
Il marche et marche, cherchant une solution. Qui pourrait bien l’engager, du moins, le prendre à l’essai. Il marche et marche davantage, ce qui l’amène sur la rue « De la Branlette ». Il se met à rire en voyant le nom sur la pancarte et se dit : cela me calmerait peut-être, mais ça ne me fournirait pas de travail. À moins de devenir donneur anonyme de sperme, et puis, est-ce vraiment payant ? Oublie ça, bonhomme ! Tu divagues!
Soudain lui vint l’idée de cambrioler une banque. Pourquoi pas celle sur la rue « De L’enfer » ? Elle est petite et peu de gardiens la veillent. Voilà, c’est lancé, je le fais! Emballé par cette idée qui lui semble géniale, il accourt sur l’avenue « Gare à toi » et s’avance dans le dépanneur, « Sans voleur » et achète un masque de clown et un fusil noir à eau. Ça y est, il est près, il a tout, il ne lui manque que la bravoure.
– Allez, courage, se convainc-t-il. C’est maintenant, ou jamais.
Ouais! C’est parti. Il dévale d’une allure rapide, sûr de lui, le pistolet en poche et met son camouflage juste avant d’entrer. Il a le pied sur le seuil de la porte, quand un individu lui tape sur l’épaule et dit : aie Robert, mon ami, ce n’est pas encore l’Halloween ! Que fais-tu ainsi déguisé? Je t’ai aperçu de loin et j’ai pressé le pas, car il y a longtemps que je t’ai vu.
– E….., je m’apprêtais à me farcir, d’un retrait inattendu…. pour….. pour faire un cadeau à mon petit dernier, quelque chose qui irait bien avec le masque.
– Quel père merveilleux tu es! Viens donc prendre un verre avec moi, en guise de retrouvailles, juste ici, au Bistrot « Bang-Bang ».
Robert n’a pas le choix de le suivre, et remet à plus tard son crime.
Sur place, savourant une bonne bière fraîche, Daniel, le supposé copain arrivé de nulle part avoue qu’il agrandit son domaine « Le cavalier chanceux » et, aurait besoin d’un superviseur pour son écurie. Robert fébrile, confesse avoir perdu son emploi et ne connais rien aux chevaux.
Daniel le rassure et lui explique que celui qui est sur le plancher actuellement offre deux semaines de cours à celui qui prendra la relève. Robert cale sa consommation d’un trait, et c’est avec un pincement au coeur qu’il propose ses services à ce qui lui est présenté sur un plateau inespéré. De plus, Daniel lui affirme qu’il y a une maison à la disposition du nouveau surveillant, et que s’il veut bien cet emploi, de le rejoindre demain matin sur la rue « Privilège », au domaine, afin de rencontrer son futur professeur.
Que pouvait-il souhaiter de mieux pour ces enfants? La vie prend un détour, qu’il n’aurait pu imaginer possible, grâce à cet homme qui lui a tendu la main, alors qu’il était désespéré.
Exercice du 29 octobre 2020
SYNONYMES:
Présage Augure Prédiction Conjecture Annonciation Cartomancie
Exercice 1:
Voici une citation de Patrick Sébastien: « La première lecture d’un mari jaloux, c’est l’horoscope de sa femme ».
Imaginez des personnages et racontez une histoire qui se rapporte à cette citation.
Résultat d’une discorde
Gérard se déclare un homme privilégié, puisqu’il dit avoir épousé la merveille des merveilles. Une bonne et belle femme qui rendrait tout homme jaloux, au moindre regard masculin posé sur elle. Cependant, Gérard ne croit pas en la jalousie matrimoniale, tout simplement parce qu’il a une totale confiance en sa conjointe.
Le soir même, le couple s’est retrouvé en une dispute étonnante pour un simple accord de température dans la chambre. Fait trop chaud, affirme-t-elle! Lui déclare qu’il a froid ! Comment tempérer la pièce et satisfaire ces partenaires ? Malheureusement, l’histoire ne pourra vous le dévoiler, car je ne veux pas vous amener en cette direction.
Le lendemain, Gérard remarque sur la table de chevet de son côté, un journal et l’horoscope de sa chérie encerclée de rouge. Une partie précise du récit fait surgir en lui, une étincelle de jalousie.
Il ne peut s’empêcher de lire la description, copie conforme de son amoureuse. Intrigué, il s’attarde et parcourt la suite.
Cancer : Vous, merveilleuse femme qui pensiez être moindrement heureuse et sachiez, malgré tout, qu’il vous manque un petit quelque chose alimentant l’étincelle pour l’être totalement. Rassurez-vous, dans 3 heures, 3 jours, ou trois mois vous croiserez l’homme de votre vie, celui dont vous rêvez depuis toujours. Restez vigilante, ça ne devrait plus tarder.
Gérard prend panique, puisque, hier, sa belle Sophie lui a hurlé en colère : « un autre homme, aurait fait mieux que toi, et aurait su éviter cette altercation. »
Bien oui! Gérard sait maintenant qu’il doit protéger, ce à quoi ou ce à qui il tient, en mettant du sien et qu’il est normal de ressentir de la peur, car la jalousie est en quelque sorte, de la peur camouflée.
Exercice 2 :
(Faire un acrostiche avec le mot HOROSCOPE (thème libre)
H- histoire d’amour jumelé en la romance de Saturne
O- octobre vibre en la balance et du scorpion
R- résistance du zodiaque sous la symbolique de l’eau
O- observateur à l’œil de cristal, les jours fériés
S- signature de l’artiste, favorable les soirs de lune
C- charbon de bois, couleur en vogue pour la balance
O- orchidée et rose, inflorescences du scorpion
P- passion en Jupiter lors de la lune bleue d’octobre
E- Écran en Vénus, protégeant contre le virus, Covid 19
Exercice du 12 nov. 2020
Exercice 1:
Faites un poème d’une vingtaine de lignes qui commencent par:
Ah! si j’avais des sous
J’en profiterais pour sortir de ce trou
Je mangerais autre chose que de la soupe aux choux
Je ne serais plus maigre comme un clou.
Ah! si j’avais des sous
J’aurais probablement un bon époux
Je dormirais dans un grand lit d’acajou
Je profiterais de tous ces bons atouts.
Ah! si j’avais des sous
Je me gâterais de ravissants bijoux.
Je partirais dans ma voiture pour te faire un petit coucou
Je prendrais le temps de jouer avec toi une partie de cœur-atout.
Ah! si j’avais des sous
Je t’inviterais peut-être à venir prendre un cou
Je préparerais un souper bon à devenir fou
Je dégusterais de grands crus les plus doux
Ah! si j’avais des sous
Je ne saurais comment faire avec autant de sous
J’aurais peur de me faire dépouiller par de vilains loups-garous
J’éviterais d’en parler à tous ceux que je trouverais trop choux.
Ah! si j’avais des sous
Je ne voudrais pas me tenir sous les verrous
Je deviendrais dérouté à vouloir partir pour le Pérou
Je serais troublée, mais ne retournerai jamais dans ce trou.
Exercice 2:
Je vous donne dix mots et vous devez faire une histoire sur le thème du confinement : Pont, Fleurs, Rosée du matin, Photos, Verre, Radio, Sorcier, Succession, Tapis, Bleu.
Ça va bien
Ce matin, comme bien d’autres matinées de cette pandémie, Clara sirote son café sur son perron. La rosée du matin reflète faiblement sous les rayons qui achève de sécher. Elles disparaissent en buée dans la nature. Les fleurs printanières se dévoilent peu à peu. Du blanc au bleu, du jaune orangé au rouge, elles déterminent leurs couleurs, doucement, jour après jour. Demain, elles auront dévoilé le coloris qui leur convient. Bientôt, un tapis multicolore envahira une bonne partie de la cour arrière de Clara.
À la radio, il est énoncé que le confinement perdurera encore un mois. Par la faute du virus qui ne cesse de faire des victimes, Clara a demandé congé à son patron pour un temps indéterminé, et de plus, étant infirmière la rend à risque pour l’enfant qu’elle porte et préfère s’abstenir de continuer sa profession. Rester à la maison ne lui cause aucun problème, car son mari poursuit son emploi sans danger, alors qu’elle peut librement planifier la naissance de sa petite Charlie, prévue dans 2 mois et demi.
Sa demeure étant à proximité du magnifique pont couvert de Saint-Gabrielle de Rimouski, l’encourage à marcher tous les après-midi en compagnie de son appareil photo, sans rencontrer malencontreusement une personne infectée.
Les arbres fruitiers en émergence de premiers pétales odorants sont ses sujets favoris. Ses épreuves favorites atterriront dans de jolis encadrements de verre au mur de la chambre de la petite. D’ailleurs, certaines photographies rejoindront la boîte du buffet où est également rangée l’enveloppe de succession, venant de sa mère décédée en mars dernier, période remplie de tristesse.
Un jour, elle s’assoira avec son enfant, ouvrira ce contenant et laissera porter son imagination dans des histoires abracadabrantes de princesses ou de sorciers enchanteurs par ses photos aux souvenirs de parfums qui lui ont tenu compagnie, lors du confinement 2020.
18 nov.2020
Exercice 1:
Vous devez annoncer une naissance à la personne de votre choix, mais sans utiliser les mots suivants: fils, fille, enfant, bébé, poupon, parents.
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Du nouveau pour la famille
Très chère amie, le soleil brille et je suis très heureuse, car ce matin, j’ai assisté à la naissance du petit nouveau de Bernadette. Ce poupon est magnifique! Elle ressemble, goutte pour goutte, à sa maman, surtout qu’elle a la même tache brune-pâle en forme de cœur sur la cuisse gauche.
Bernadette repose calmement, car l’expulsion fut difficile. Ses contractures ont duré plusieurs heures avant de mettre bas. Heureusement, sa petite est une battante, présentement, elle essai de se tenir sur ses deux jambes, aussi fine soient-elles. JE TE DIS, demain, cette petite pouliche fera, déjà, la course dans le pré avec sa mère.
Exercice 2:
Vous trouvez un mot de 1 lettre, puis un mot de 2 lettres, puis un mot de 3 lettres, puis un mot de 4 lettres et ainsi de suite jusqu’à un mot de 8 lettres (ce peut être un nom, un verbe, un adjectif, un adverbe, c’est à votre choix.
Une fois cela fait, vous devez vous servir des 8 mots trouvés et les insérer dans une histoire qui relatera un accident d’automobile.
Pour plus de facilité, mettez les mots trouvés au début de votre texte.
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À, CE, NID, POSE, PETIT, CANARD, COLVERT, INSTABLE.
L’accident
La journée s’annonce magnifique, le soleil brille plus qu’à l’habitude. Ses rayons sont si flamboyants que sa lumière aveugle une automobiliste circulant en bordure d’un petit étang. Sa conduite devient instable. Elle quitte la route et termine sa trajectoire, dans la marre au canard colvert, venant de s’installer pour la saison estivale.
Éraflée à l’une de ses ailes par le véhicule, celui-ci, éberluée, s’envole du mieux qu’il peut. Il voltige par coups saccadés. Devenu défaillant, il se pose sur l’eau. Vulnérable, il ne pourra plus retourner à son nid. Ce tragique accident a changé sa vie en un éclair. Sa compagne ne reconnaîtra plus les lieux de son couvoir.
Malheureusement, cet accident a causé bien des désagréments. La dame ayant été transpercé par son volant au contact du sol, ne pourra plus enfanter, tandis qu’une famille de volatiles n’a pu voir le jour, puisqu’un nid fut détruit ce jour-là.
Pauline Couture
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Exercice 3:
Pour ceux et celles qui veulent en faire plus: faites une phrase sans utiliser la lettre « E ». C’est assez difficile. Faites travailler votre imagination.
Mon grand ami part pour Paris, il va voir la tour, puis il croit pouvoir la gravir sans souci.
26 novembre 2020
Exercice 1: Vous devez composer deux phrases qui ont de la suite et du sens. Cependant, tous les mots de ces phrases doivent contenir la lettre A. ——————————————————————————————————-
Cela m’a ébranlé, quand j’ai aperçu sa jarretière accrochée à la barrière dans la vallée aux champignons.
Méchante dépravée! Marie la passionnée aime afficher sa signature dans la nature.
Exercice 2: Vous devez composer un texte de 600 mots minimum en évitant la répétition de mots, autrement dit, mettez beaucoup de synonymes.
Thèmes suggérés: Une odeur trompeuse, ou
les noces de ma sœur, ou thème de votre choix.
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Une odeur trompeuse
L’asclépiade indigène apportait un souffle exotique à mon jardin. Son parfum délicat et enivrant ne me laissait pas indifférente, d’autant plus que son odeur embaumait tout son espace. Je demeurais plusieurs minutes non loin d’elle à travailler, simplement, pour humer et profiter de son bouquet exaltant. De plus, sur sa haute tige, de belles petites fleurs rosées et étoilées restaient longtemps épanouies en été. Curieuse de connaître son nom, je me suis promenée sur google et internet m’a conduit sur un site qui me présenta l’asclépiade, aussi appelée, herbe à la ouate ou petits cochons. Rien à voir avec l’animal du même nom.
Cette plante pousse un peu partout dans nos terrains vagues ou dans les prés de banlieue. Mais elle disparaît de plus en plus, suite, aux traitements pesticides. On l’associe à notre célèbre papillon migrateur, puisque sa survie dépend de cette vivace qui s’éclipse tranquillement.
Je l’ai trouvée et cueillie dans le champ à proximité de la grange, sur la ferme de mes parents. Je fus attirée instantanément par sa fragrance. Un fumet qui m’aurait été difficile de laisser derrière moi. J’ai donc demandé une pelle et un seau à mon père et j’ai déterré cette nouveauté qui m’ensorcelait littéralement.
À mon arrivée, je l’ai planté non loin de la galerie arrière, afin de jouir de sa senteur, le matin, en savourant mon café. Pour moi, il était évident qu’elle me permettrait de démarrer ma journée tout en douceur.
Cependant, je dus faire quelques recherches, afin de connaître ses besoins et son nom. C’est alors que je fus désenchantée, car c’était une plante à l’odeur trompeuse. Charmeuse par son bouquet, mais brutale par sa toxicité pour l’humain et les animaux. Elle contient une substance agissant sur le cœur. Le latex produit dans ses cocons pourrait causer une réaction allergique chez certains individus sensibles.
Quelques bestioles seulement s’en alimentent, mais la plus friande de ce cultivar est la chenille du monarque, étant un poison elle-même, qui s’en sans délecte. Ce qui rend lépidoptère encore plus nocif pour ses ennemis. Les adultes doivent pondre leurs œufs directement sur cette plante, afin de procurer aux jeunes larves la nourriture qui leur est essentielle. C’est pour cette raison que la survie du papillon est intimement liée à l’asclépiade.
Par prudence, je m’en départis. Le risque était trop grand pour mes animaux et mes enfants qui jouaient autour et venaient occasionnellement, la toucher ou la sentir.
Malgré tout, trompeuse est-elle, celle-ci contribue à certains médicaments.
Lorsque j’ai découvert sa toxicité, j’ai approfondi mes recherches et j’ai appris que durant la Seconde Guerre mondiale, on utilisait ses tripes pour bourrer les vestes de sauvetage. Les aigrettes, qui sont en fait des tubes microscopiques, leur offraient la possibilité de flotter et aussi d’être un très bon isolant. Longtemps considérée uniquement comme une mauvaise herbe, cette plante a connu un regain d’intérêt en raison des qualités de sa fibre, laquelle est produite à partir de la graine des cocons.
Aujourd’hui, la soie de l’asclépiade cultivée commercialement est utilisée pour le rembourrage des douillettes et des oreillers, dans l’industrie textile pour la confection de vêtements chauds qui repoussent l’humidité.
Le monarque a aussi la réputation d’être toxique au moment ou il est mangé, une bonne raison pour laquelle de nombreux prédateurs restent souvent loin du papillon lorsqu’il est en vue.
Un jour, une plante arrive dans ton jardin et t’informe de tout un monde autour d’elle. La nature est faite de surprise et de découvertes, qui m’ont amené à de nouvelles connaissances enrichissantes, même si j’ai dû me départir de cet élément perturbateur.
Exercice 3:
Décrivez comment sera votre repas de Noêl (seul, avec la bulle familiale, avec des amis, etc.) ————————————————————————————————————
Noel 2020 en sécurité
Les années passent et ne se ressemblent pas. Cette fois, c’est tout à fait ce qu’il y a de plus vrai. La pandémie bouleverse tout le monde, festoyer ou pas ? Là est la question. Cette fête est très primordiale pour nous tous, c’est notre période ou l’on se retrouve tous ensemble, dans un même emplacement. Une sorte de petite chrysalide familiale.
Nous étions conscients qu’étant dix personnes, de trois foyers différents, nous pouvions célébrer collectivement. Les mots de base seraient donc : masque et distanciation.
Heureusement, notre résidence est grande, il sera plus facile de respecter nos espaces. De plus, une seule nuit, ils passeront à la maison au lieu de trois comme auparavant. Ils arriveront le 25 en après-midi et partiront le lendemain, en fin de journée. Ceux-ci cohabiteront au sous-sol aménagé pour eux, depuis quelques années. Était-ce prémonitoire ? Probablement! Sans soupçon appréhendé.
L’entente est, qu’à la droite de l’escalier, séjourneront notre plus jeune avec sa blonde et leur fille de deux ans. À leur disposition, la salle de bain, une chambre avec un lit double et un pour une personne, puis grand salon équipé de jeux et télévision.
À la gauche, notre aîné, venant de Lévis, avec sa conjointe et ses trois enfants. Un long hale d’entrée pour le sous-sol sépare la pièce qu’ils occuperont du premier groupe. Leur immense appartement contient deux lits à deux places et un lit simple pour l’unique petit-fils de douze. L’endroit est très éclairé et chaleureux, genre petit cocon, favorisé par ce ménage qui particulièrement à d’autre, adorent se retrouver entre eux. La salle de bain devra être partagée, supervisée et nettoyée par les parents.
Tout le premier étage nous est consacré.
Les repas seront pris en famille. Deux grandes tables bout à bout sont prévues, et de plus, des rallonges installées. Mon mari et moi serons à un bout, et à son extrémité, la famille de trois, puis au centre, mes cinq tissés serrés. Vaisselle de carton évidemment. Les ustensiles seront placés avec des gants et masques, ainsi que les verres à vin et autres, de couleurs différentes pour chaque groupe. Le service sera réalisé par notre couple. Nous laverons nos mains pour une xième fois, et nous aurons notre voile protecteur. Chacun recevra son assiette individuellement après avoir déclaré ce qu’ils veulent dans la sienne. Tout contenant sur la table ne devra être manipulé que par nous. Évidemment, d’un côté ce sera épuisant, mais de mon point de vue, personne ne sera en danger. Ce n’est que pour deux jours et une simple nuit. Qu’est ce laps de temps dans toute une vie? Rien, quand on y réfléchit bien!
Le masque et distanciation resteront présents pour circuler entre nous tous.
La remise des étrennes a aussi sa planification. Chacun a été prévenu d’écrire en gros caractère, le destiné du cadeau offert. Disposé sous l’arbre, personne ne les tâtera avant le 26 au matin, après le déjeuner. Au moment de la distribution, une personne détient un pot avec les prénoms de chacun, en quatre exemplaires. Une pige se fait, l’heureux puisé, d’un coup d’œil, sans contact, cherche son présent. S’il ne le voit pas, il s’assoira en attendant qu’un autre vienne dégager celui qui lui est destiné, puis il devra patienter son prochain retour au sapin. Chacun prendra son cadeau sans toucher à ceux d’à côté. Cela peut paraître spécial, mais peut être drôle et avoir un peu de suspense. Pas de câlin, seulement des signes d’amour propre à chacun. Difficile pour certains, moins pour d’autres.
En après-midi, jeu au trésor, dehors, avant le départ.
Tout ceci n’est que fictif pour l’instant, mais, je souhaite de tout cœur, qu’après avoir si bien préparé cette rencontre, que dans l’avenir, nous puissions tous raconter ce beau Noel de confinement réussi dans le respect de son voisin immédiat. J’y crois fermement, car l’amour que nous avons tous l’un pour l’autre se partage sainement, et ne peut être déchiré par une simple défaillance de la part de l’un de nous. Rencontre organisée en toute conscience et en pleine confiance remplie d’amour, placée en chacun des membres de notre belle descendance. Bon Noel à tous. Pauline Couture
Exercice du 3 février 2021 : Poème, RÊVE
Écrire un poème sur le thème du RÊVE qui commence par: Au clair de la lune
RÊVE
Au clair de la lune
Elle grignote les restes d’une prune.
Le vent souffle entre les dunes
Caressant son corps meurtri de plumes.
Recroquevillée formant une boule
Yeux rivés en direction de la houle.
Elle attend la marée basse du matin
Afin d’y grappiller un festin.
Son rêve se rassasier de coques
Déterrés sous la fourche et les cloques.
Elle scrute les mollusques abandonnés
Sous l’ail d’une vagabonde ira s’en gaver.
Contre le vent venu de loin
Elle régale son rêve dans le foin.
Passe en revue raison et rancune
Avoir rêvassé trop longtemps dans les dunes.
Texte du 4 février 2021
Exercice 1
(Idée de départ : Vous vous promenez sur la plage et tout à coup, vous trouvé une clé. Vous la mettez dans votre poche et un peu plus loin, vous faites une autre découverte. Il s’agit d’un morceau de papier tout usé sur lequel vous ne distinguez que les mots – danger et aide-.
Vous êtes déjà assez inquiété(e). En retournant à votre hôtel pour le dîner, vous croisez un serveur qui vous remet une enveloppe en vous disant que vous l’avez laissée à votre table au cours du déjeuner (ce qui n’est absolument pas le cas)
Écrire une histoire reliant ces trois éléments. Thème libre.)
Texte du 4 février 2021
Exercice 1
(Idée de départ : Vous vous promenez sur la plage et tout à coup, vous trouvé une clé. Vous la mettez dans votre poche et un peu plus loin, vous faites une autre découverte. Il s’agit d’un morceau de papier tout usé sur lequel vous ne distinguez que les mots – danger et aide-.
Vous êtes déjà assez inquiété(e). En retournant à votre hôtel pour le dîner, vous croisez un serveur qui vous remet une enveloppe en vous disant que vous l’avez laissée à votre table au cours du déjeuner (ce qui n’est absolument pas le cas)
Écrire une histoire reliant ces trois éléments. Thème libre.)
DES RÉPONSES
Gésabelle est enfant unique. Ses parents, les Gallant, l’ont adoptée, alors qu’elle n’était âgé que deux mois. La jeune femme a grandi et s’est épanouie auprès d’eux, dans un grand appartement de Drummondville sur la rue Hériot.
Lors de ses vingt ans, un certain samedi matin après sa marche matinale, Gésabelle s’installe à une table en terrasse, au restaurant du grand hôtel de sa rue, et commende son breuvage. Elle laisse sa tasse de café, un court instant pour se rendre à la salle de bain. Lorsqu’elle revient, le serveur lui remet une lettre, lui prétextant qu’elle l’a laissé tomber en se relevant de table. L’enveloppe en main, Gésabelle voudrait bien proteste, mais elle remarque que celle-ci, lui est adressée. Plus question de nier, mais nier pourquoi?
Instinctivement, elle regarde autour d’elle, souhaitant repérer quelqu’un, susceptible, d’avoir déposé cette lettre. Malheureusement, personne ne lui semble suspect. Résignée, elle se rassoit et manipule l’objet dans tous ses angles. Finalement, elle succombe à la curiosité et décachette l’intruse.
Ce moment fut fulgurant et révélateur sur ses origines.
Deux années s’écoulent, et Gésabelle prend sur elle de louer un chalet pour ses vacances. Elle le réserve à New Richmond en Gaspésie, endroit de son émergence, dévoilé dans la fameuse lettre, quelques années auparavant. Ça y est! Elle est prête à faire ce pas qui la fera cheminer, vers son identité.
La route est longue. Heureusement, le paysage est à couper le souffle. Arrivé sur les lieux, son chalet est sur une colline, au bord de la mer. Gésabelle est au septième ciel! Elle se sent revivre. Ses racines sont ici, et elle est déterminée à les découvrir coûte que coûte.
Bien installée, elle s’autorise une promenade sur la plage. La lumière du jour est précaire et la lune va bientôt apparaître. Pieds nus dans le sable, un morceau de papier usé lui passe entre les orteils. Elle secoue le pied, cependant, il semble ne pas vouloir s’en détacher. Gésabelle se penche, désireuse de le retirer, et il lui colle aux doigts. Involontairement, son regard est attiré sur le mot, aide. Elle défripe davantage ce chiffon et elle décode un second mot, danger. À proximité par terre, un autre bout, un peu moins chiffonné l’interpelle. Il est écrit, dicté de ……. histoir … sans aucun e, puis, un résultat y est apposé. Gésabelle en vient à la conclusion qu’un enfant déçu de sa note, aurait détruit son échec. Étant professeur, c’est ce qui est le plus plausible à ses yeux. Elle continue sa marche, et arrête devant un immense lot de roches, s’avançant dans la mer. Elle s’assoit sur celle plus près de l’eau, et y plonge les pieds. Le contact du fluide est agréable et rafraîchissant.
Soudain, Gésabelle remarque quelque chose qui scintille au fond. Elle saisit un petit galet et gratte tout autour de la brillance. Elle en émerge un objet de 2.5 cm et de 1.7 cm, dans la partie la plus large. Elle ne peut la définir, car les grains de sable se sont soudés sur le pourtour de sa trouvaille. Évidemment, elle ne peut affirmer que c’est de l’or, puisqu’elle n’est point experte en ce métal.
Revenue au chalet, elle nettoie, gratte, sable et cogne la pièce, avec des instruments pointus. Quelques heures d’acharnements en émanent, un pendentif sous forme de clé. Elle est gravée sur l’un des côtés, et il est possible de lire distinctement: -À Marie-Anne de Gérard – de l’autre, une année est inscrite : 1951.
Gésabelle tremble de tout son être. Quelqu’un doit être malheureux d’avoir perdu un tel trésor. En premier lieu, cette Marie-Anne qui est gravée!
Au cours de la semaine, elle photographie le pendentif d’une seule face et la fait paraître dans les journaux, spécifiant qu’elle cherche la propriétaire, afin de lui remettre. Cette personne devra lui communiquer la date inscrite, au dos de ladite clé. Vous pensez bien que Gésabelle, s’est gardée de dissimuler l’année. Test ultime pour le réel titulaire.
Deux semaines passent, puis, un jour, un inspecteur de police en présence d’une femme dans la soixantaine, se présente à elle. La dame a des larmes dans les yeux et tient une photographie entre ses mains, puis, elle répète sans cesse :
– « 1951, 1951, ce n’est pas une date, c’est une année, mademoiselle! La clé est gravée de 1951! ». Elle appartient à ma fille, Denise. Sa grand-mère, ma mère, le lui avait offert pour ses dix-huit ans. Mais, voilà déjà vingt et un ans que ma fille a disparu. Vingt et un ans sans nouvelle d’elle! Et aujourd’hui, vous nous apportez un brin d’espoir.
-Vous avez raison, madame, il est inscrit 1951, au dos. Vous m’avez convaincu, chère dame, cette clé vous revient.
Le détective explique à Gésabelle qu’elle doit lui indiquer, ou elle l’a ramassé. Son équipe effectuera des fouilles à cet endroit, afin de dénicher des indices, permettant de retrouver Denise. Gésabelle remet le pendentif à la mère de la disparue, et s’entame une discussion sur leur vie commune. Ce jour-là, une magnifique relation s’est établie entre les deux femmes.
Quelques semaines plus tard, le squelette de Denise est remonté, d’une cavité entre d’énormes roches, situées en bas d’une falaise, non loin, d’où avait échoué l’objet trouvé. Personne n’aurait supposé que quelqu’un aurait pu, accidentellement glisser entre ces roches.
La mère de Denise souffle, enfin, elle a finalement obtenu des réponses. Elle lui organise de belles funérailles et lui fait ses adieux et lui dit de reposer en paix.
Pauline Couture
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