Exercice du 13 mai 2021
Il faut créer une histoire qui se tient. Pas de limite de mots. L’histoire aura 26 phrases.
Chaque phrase doit contenir un mot commençant par une lettre de l’alphabet.
Donc, dans la première phrase, il doit y avoir un mot qui commence par A, dans la deuxième phrase, un mot qui commence par B, et ainsi de suite jusqu’à Z.
Le mot peut être n’importe où dans la phrase.
Si possible, soulignez ou mettez en gras le mot trouvé.
L’INCENDIE
C’était une belle matinée agréable, puisque le soleil brillait de tous ses rayons sur la neige blanche, fraîchement tombée la veille, en soirée. J’ai ouvert la garde-robe et j’ai agrippé mon manteau, mon bonnet et mes gants de laine, puis je me suis engagée à l’extérieur, afin de profiter de cet air vivifiant. Je me suis promenée dans mon entrée, de la route à la maison, continuellement, en aller- retour.
Soudain, une dizaine de minutes s’étant écoulées, j’aperçois de la fumée derrière la maison de mon voisin. Je m’empresse de revenir à ma demeure. J’entre rapidement chez moi, et je dis à mon mari de téléphoner aux pompiers, qu’il y a le feu chez Yannick. Mon conjoint se précipite sur son appareil cellulaire et gère l’appel, en un tour de main. En hâte, je retourne dehors au même endroit qu’auparavant et je ne sais pas trop quoi faire de plus, car tout cela me rend nerveuse. Brusquement, à l’improviste, je me vois percuter par le chien de Yannick qui me saute dessus, et demande à se faire caresser. Il veut jouer, mais moi, je suis inquiète, et j’ai la tête ailleurs. À ce moment-là, cette apparition vient me déclarer un certain karma. C’est alors que je lance des questions à voix haute, au hasard, car, je ne sais où, se trouve son propriétaire. Un frisson d’appréhension me transperce l’échine, lorsque mon esprit effleure mon interrogation, est-il dans la maison qui brûle ou sur le terrain, courant après son animal? Normalement, cette bête ne met le nez dehors qu’avec son maître. J’observe, et je me dis qu’il doit pourtant être quelque part, à le chercher, après l’avoir sorti de l’incendie. Je l’appelle, Yannick! Yannick! personne ne rétorque à mes cris. Je déclenche chez moi, un questionnement insoutenable, du souci je me fais, face aux circonstances devenant, dramatique.
Demeure calme, je me répète, mais je me laisse emporter par l’énervement, car les intervenants en incendie n’arrivent toujours pas.
Finalement, dans le lointain, je distingue les sirènes des camions rouges qui se rapprochent. Le feu a pris de l’ampleur et il a agrandi son territoire, je crains pour notre maison.
En conclusion, nous apprenons que c’est un homicide, l’union de l’escouade criminelle se présente sur les lieux. Yannick est bel et bien décédé dans la maison, et sa vulnérabilité à la drogue l’a confronté à des gens peu recommandables. Il s’est décidément agrippé au mauvais wagon et malheureusement, il s’est construit une vie mal rangée. Il aurait pu se contenter de son xérès, le week-end, puisqu’il adorait cette boisson, mais il en consommait plus qu’il ne pouvait en ingérer. Pauvre Yannick, il ne se donnait pas une existence commode, même s’il laissait croire qu’il y prenait beaucoup de plaisir. Après coup, je me questionne sur lui, se croyait-il zen, lorsqu’il se bourrait le nez de substance illicite, et lorsqu’il était sobre, qu’est-ce qui l’empêchait donc, d’être heureux?
EXERCICE du 6 mai 2021
Exercice 1:
Même phrase de départ pour tous et vous devez continuer et en faire une histoire:
« Il fait nuit et je viens de me réveiller en sursaut quelque part dans la maison…
FLOUS SOUVENIRS
Il fait nuit et je viens de me réveiller en sursaut quelque part dans la maison. Je ne sais plus où me situer ni dans quelle pièce, je me trouve. Chose certaine, je ne suis pas dans ma chambre. Le cliquetis qui m’a éveillé me ramène à la réalité et à l’infime souvenir de la soirée d’hier. Je n’ai vraisemblablement pas pu gravir les escaliers jusqu’au deuxième étage, car, même étendues, mes jambes ont le profil de pâte à modeler. Il m’est impossible de même penser, faire l’effort de me lever. Il faut dire que cette nuit, le rhum coulait à flots, dans de grands verres, paraissant sans fond. Quelle foutue soirée!
Je n’ai aucune souvenance, d’avoir mis les pieds dans mon logement et de m’être déshabillé ni même couché. Oh! Mon Dieu, j’ai l’estomac en marmelade, bien que je crève de faim! Mais, quand ai-je mangé, la dernière fois? Je ne me rappelle plus. De plus, j’ai un terrible mal de tête qui m’afflige au plus haut point. Ouvrir les yeux me demande de gros efforts.
Je crains d’avoir fait un fou de moi à mon enterrement de vie de garçon. Ma future n’accepterait certainement pas que je me sois tapé, une imbécillité regrettable, quelques jours avant notre mariage.
En effet, Sylvain a passé dix heures à célébrer le deuil de son célibat, avec certains de ses amis et quelques membres de sa famille. Ils ne se sont pas gênés pour lui cuisiner un bien cuit des péripéties, les plus cocasses de son adolescence, jusqu’à ce jour. Un questionnaire lui a été présenté sur son amoureuse, et les mauvaises réponses lui valaient une bonne rasade de rhum-cola à ingurgiter, sous les iglous, iglou, iglou des fêtards enivrés. Résultat, une tête lancinante, un estomac perturbé et deux jours à s’en remettre. Heureusement, sa dulcinée n’aura qu’à lui reprocher, de devoir se passer de lui encore une journée, le temps qu’il reprenne tous ses esprits.
Exercice 2 du 6 mai 2021
Il faut inventer son futur. Où serez-vous, Que ferez-vous dans 10 ans? Écrivez votre texte au présent comme si ces 10 ans étaient déjà passés.
QUELQUES ANNÉES DE PLUS
Sans me rendre compte, les années se sont faufilées dans le temps, à la vitesse du vent. La dame grisonnante a changé pour celle à la tête blanche. Cela ne me dérange nullement, puisque j’ai entendu émettre, que la sagesse s’achemine dans les crânes blancs. J’ai énormément inculqué de connaissances au cours de ma vie, et actuellement, je me permets d’en parler et d’en discuter librement.
Je sais ce que je veux et ce que je ne désire plus. Je ne me laisse plus imposer, sans m’objecter. Je prends ma place avec le sourire et avec ma coiffe blanche qui implique le respect, auprès de la plupart des générations subalternes.
Je réalise que j’ai eu une très belle existence et aujourd’hui, j’apprécie et je profite de mes dix ans de plus, en jouissant de chaque seconde, minute après minute. Vieillir n’est pas si mal, après tout! Je n’ai plus à souhaiter qu’on m’envoie bientôt à la pause, puisque je me repose aux heures désirées. J’accomplis ce qui me convient à longueur de journée. C’est le bonheur en toute simplicité.
Je me souviens qu’à mes cinquante-cinq ans, je me demandais ce que je ferais, et où je serais dans dix ans. Bien, je dois vous avouer que je suis heureuse et comblée. Je demeure toujours dans ma belle grande maison, entourée d’un grand terrain que j’ai le temps d’aménager à mon goût. Je trouve la vie belle, car la maladie se tient loin de moi et j’effectue ce qu’il faut pour cela. Le plus beau, c’est que j’ai la chance de prendre des moments pour moi et pour les gens que j’aime. J’ai le temps pour faire tout ce qui me passionne : faire du vélo, écrire, coudre, peindre, jardiner et observer les oiseaux le matin après déjeuner, avec mon café et cela, tous les jours si je le désire. Il m’arrive de passer tout un après-midi de visite chez une amie à partager nos aspirations. De plus, je n’ai plus à courir pour aller travailler, des gains me sont déposés directement, venant du gouvernement.
J’en profite, car il n’est point donné à tous d’avoir vécu dix années de plus, j’ai cette chance et je l’occupe
29 avril 2021
Exercice 1:
Vous avez la photo suivante dans le fichier joint. Il s’agit d’un porte-conteneurs. Inventez une histoire différente pour 5 personnes qui attendent impatiemment une des choses contenues dans un de ces conteneurs. (Une phrase ou deux par personne)
(Personnellement, je me suis laissé emporter par mon imagination, avec plus de deux phrases.)
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1ère personne :
Maryse est dans tous ses états. Elle doit présenter un défilé de mode, dans le but d’apporter son aide financière à l’organisme : « jeunesse créative ».
Il y a trois mois, elle s’est rendue à Paris, ou elle a sélectionné une collection de vêtements révolutionnaires pour ces jeunes qui se lancent dans la pure création, avant-gardiste. Ceux-ci sont anxieux à l’idée même, d’enfiler et de palper les tissus choisis judicieusement par Maryse. Malheureusement, la présentation est dans une semaine et le conteneur venant de France, ne semble pas être dans le prochain arrivage du port de Montréal.
Sans perdre de temps, Maryne s’affaire au système deux, et téléphone à chacun des étudiants, leur demandant de prendre certaines de leurs dernières créations, les moins appréciés d’eux, et de venir la retrouver au centre jeunesse, le soir même.
Sur place, chacun s’active sur la création de l’autre. Avec eux, Maryse contribue et y appose ses idées, plutôt farfelues, mais appréciées des volontaires.
– Vous verrez mes amis, dit, Maryse satisfaite. Nos créations spontanées et collectives susciteront assurément la fascination, auprès des spectateurs.
2ème personne :
Richard est un homme en moyen supérieur à la plupart de ses confrères plombiers. Il décide de réaliser son rêve de jeune homme pour souligner sa retraite.
Après avoir consulté toutes les revues automobiles, il se fixe sur une magnifique Ferrari rouge venant de Canne. Ses yeux font des étincelles. Il ne perd pas de temps et contacte son ami, consultant en transport international. Richard patiente deux mois, avant d’apprendre l’arrivée du conteneur, transportant son joujou. Au débarcadère, Richard est fébrile. Ses amis et quelques membres de sa famille l’ont accompagné pour le dévoilement de la voiture en question. L’ouverture de la porte de métal se fait lente, finalement, voilà que la couleur de celle-ci se concrétise. Tous applaudissent ce moment devenu une réalité solennelle.
Richard n’entend plus les applaudissements, son visage se transforme graduellement. Il n’en croit pas ses yeux. Sa déception est découverte, assez vite. La ferrari est plutôt rouge brique, bien loin du rouge père Noël sélectionné.
3ème personne :
Sophie marchande une poupée de porcelaine, sur internet pour l’anniversaire de sa cousine Gabrielle. À son arrivée, on a dû vider le conteneur au complet avant de trouver le jouet en question. Sophie a poiroté devant cette grande boîte de métal, pendant quatre bonnes heures. Cependant, l’attente en a valu la peine. Le visage illuminé de Gabrielle, devant son cadeau valait toutes les heures du cadran solaire.
4ème personnage :
Au départ de l’Iran, un enfant a été vu, montant à bord du bateau cargo, transporteur de conteneurs. Après plusieurs heures de recherche, l’enfant n’a jamais été retrouvé.
Lundi matin, le bateau venant de l’Iran arrive au port de Montréal. Une communication de l’Iran raconte aux Québécois qu’un enfant s’est probablement dissimulé à l’intérieur de l’un des conteneurs. Les douaniers sont sur le quai et attendent qu’on vienne l’ouvrir. En effet, à l’ouverture de celui-ci, on découvre un enfant déshydraté et affamé.
5ème personnage :
Mon amie Suzanne est au quai du vieux port de Montréal. Elle attend une sculpture venant de L’Iran. Son père, travaillant sur place, lui a envoyé un message, lui disant que la statuette qu’elle aimait, arrivait par conteneur. Suzanne a de la chance, car celle-ci fut soigneusement emballée et lui fut remise par le capitaine du cargo. Le capitaine, grand ami de son père, a préféré la garder avec lui, au lieu de la mettre dans le conteneur comme prévu.
Exercice 2: du 29 avril 2021
Je vous donne le choix entre 5 titres de Nouvelle. Faites votre choix et écrivez une nouvelle entre 15 et 20 lignes (du début au dénouement)
1- Le crime au collège, 2- Le portrait fatal, 3- Les heureux de ce monde
4- La maîtresse de l’idiot, 5- Une brebis galeuse
La maîtresse de l’idiot
Il est 6 heures, le soleil se lève à peine. Un jeune homme circule à vélo, dans la ruelle de la rue Saint-Laurent de Montréal. C’est Normand, l’idiot du quartier. Mais que fait-il dehors si tôt, par ce matin? De plus, ce n’est point son coin de ville!
Robert l’ami de Normand l’a aperçu, mais il ne comprend pas, car Normand est loin de chez lui. Il a peut-être perdu son chemin, hier dans la soirée, et a dû traîner dans les rues une bonne partie de la nuit. Pauvre Normand, pense Robert.
Soudain, quelqu’un crie le nom de Normand, ce qui interpelle Robert. C’est une dame du double de l’âge de son ami qui l’appelle, du haut d’un deuxième étage, en arrière-cours. L’idiot rebrousse chemin, accourant vers elle, l’enlace et l’embrasse longuement sur la bouche. Robert est stupéfait, il demeure quelques minutes sur place à les observer, puis, il se met à rire sous cape, la main sur les lèvres pour qu’on ne l’entende pas.
-Ah, ce coquin, de Normand! se dit Robert. Il voit une femme en cachette! Il a une maîtresse, qui aurait cru ça? Que cache-t-il d’autres, encore, ce fripon! Si je racontais cela à son père, il ne me croirait pas. Mais, tout de même, s’avoue-t-il ; il a du goût le gamin! Par contre, elle pourrait être sa mère, n’empêche pas qu’elle est terriblement jolie, cette dame!
Robert, choisis de tenir sa langue, puisqu’il ne veut pas léser son ami, dans de ce qui ne regarde personne. Si Normand est heureux, Robert préfère garder son secret. Demeurer complice de sa dissimulation est le meilleur appui qu’il peut apporter, à l’idiot.
– Pas si idiot que ça, finalement! admet Robert.
SEMAINE du 22 avril 2021
Exercice 1:
Utilisez toutes les lettres de votre prénom et de votre nom et trouvez des mots qui vous ressemblent (aspect, qualités, défauts, goûts, désirs, etc.)
Passionnée Couturière
Active Offrande
Utopique Unique
Lunatique Timide
Imaginative Urgentologue
Nerveuse Rêver
Écologique Écrivaine
Exercice 2 du 22 avril 2021
A) En premier lieu, trouvez 2 choses de différentes catégories.
B) En deuxième lieu, une fois ces choses trouvées, il faut les inclure dans une histoire (thème libre).
Un Méli-Mélo exprimé par (POÈME)
2 Choses élégantes :
En mer, le bateau hisse la voile,
Provoquant l’émoi, jusqu’à la moelle.
Un cheval qui court, crinière au vent,
S’engageant vers le soleil levant.
2 choses qui font rire :
Simon Leblanc, l’humoriste a ses armes,
Sur scène, il sait faire rire aux larmes.
Émerveillement devant bébé, riant de bon cœur,
Transmettant aux parents son bonheur.
2 choses à l’aspect sale :
Considérer l’aspect sale de l’itinérant,
Tristesse, compassion, et accommodement.
Dans un sens, l’argent est insalubre de microbes.
Dans l’autre, de main en main, les billets se dérobent.
2 choses qui font battre son cœur :
Nouveau-né, à sa mère, fait battre le cœur,
Si petit et mignon, il procure du bonheur.
Recevoir un appel tant attendu,
Lèvres et oreille attentive deviennent tendues.
2 choses qui ne font que passer :
L’étoile filante ne fait que passer
Sous des regards insoupçonnés.
Comme l’éclair survient la chance,
L’attraper au passage, une vraie providence.
Exercice: du 15 avril 2021
Cette semaine le thème est : LA JUSTICE
Avec chacune des lettres de l’alphabet, trouvez un mot se rapportant à la justice.
Vous aurez donc 26 mots.
Avocat Bénéfice Conformité
Droiture Égalité Franchise
Gratitude Humain Intolérance
Justice Kyrielle Légitime
Mérite Norme Opinion
Plaider Querelle Respect
Séparation Trancher Union
Vérité Webcam Xénophobe
Yuppie Zélateur
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LE JUSTICIER
Un jeune avocat défend sa première cause, dans la conformité, la plus légitime. Il cherche à faire justice, pour une jeune femme qui demande un divorce, sans égalité pour son couple. Son union fut tellement difficile, étant continuellement battue par son mari. Elle ne ressent plus aucune gratitude pour cet homme, puisqu’elle désire en retirer tous les bénéfices possibles de cette séparation. Le jeune avocat plaide selon la norme, bien qu’il doive trancher pour sa cliente.
Le mari est d’une intolérance, hors du commun. Provoquer des querelles est son dada depuis toujours, et le respect ne fait pas partie de son vocabulaire.
– Selon mon opinion M. le juge, nous devons accorder la demande de madame, et lui apporter satisfaction. En vérité, m. le juge, dit l’avocat, ce xénophobe, yuppie doit se retrouver en prison, il ne mérite pas la liberté, après toutes les cruautés affligées à son épouse. Son acharnement n’a certainement pas les valeurs normales d’un humain.
Lorsque l’époux accède à la barre, il s’exécute dans une kyrielle sans fin, afin de se disculper. Par la suite, le beau-frère prend la place et il devient zélateur devant toute la cour. Sa franchise sur les sévices qu’a subir sa sœur font verser quelques larmes, aux plus émotifs du jury.
La droiture de cette femme ne laisse personne indifférent. Il est évident que le jury lui accorde un respect considérable.
Par ce fait, l’avocat comprend que sa cause est pratiquement gagnée.
Le juge frappe un coup de marteau juridique et impose un arrêt indéterminé, et annonce qu’ils devront consulter leur webcam pour la reprise du jugement.
Exercice 3: du 15 avril 2021
Écrivez une phrase sensée dans laquelle
le 1er mot commence par J
le 2e mot commence par U
le 3e mot commence par S
le 4e mot commence par T
le 5e mot commence par I
le 6e mot commence par C
le 7e mot commence par E
« Jasons université, savourons ton incroyable capacité expansive de mots distincts, puisqu’aucune personne en institution universitaire n’a autant de vocabulaire, dans son cerveau que toi, cher Richard. »
Exercice 3: du 8 avril
Faites un acrostiche avec le mot « ANONYME ».
Avoir encore ses trois amies d’enfance, à soixante ans, est un beau privilège
Notre complicité se devine bien, lorsqu’on nous aperçoit ensemble.
Ouvrir son cœur à sa meilleure amie fait un bien énorme.
Nul ne peut laisser passer l’occasion de faire une rencontre agréable.
Yvonne est une personne remplie d’empathie pour les femmes en difficulté.
Marcher, encore, main dans la main, avec la personne qu’on aime après 40 ans est réalisable.
Écrire un mot d’amour anonymement sur une serviette de table, s’appelle du romantisme.
8 AVRIL 2021
Exercice 2:
La lettre anonyme
Vous venez d’ouvrir le journal et votre photo y apparaît avec un article qui vous blesse au plus haut point. Vous décidez d’écrire une lettre anonyme au journaliste. Que lui direz-vous?
MISE AU POINT
Bonjour m. Duval, journal le départ
Bonjour, je viens de lire votre article dans lequel vous énoncez des arguments, plutôt trompeurs à mon sujet. Je me sens outrée, par vos écrits, affirmant que : « l’infirmière en chef s’assoit sur ses lauriers, tandis que ces préposées se démènent à faire du zèle, malgré la fatigue. » M.Duval, vous devriez constater par vous-même, avant de lancer des faussetés malveillantes à mon égard. Si vous aviez eu le cœur à lever votre p’tit cul de votre chaise et étiez venu sur place, vous auriez réalisé que l’infirmière en chef travail sur le terrain, autant, sinon plus, car j’y passe des nuits entières, afin de m’assurer qu’ils ont tous les soins nécessaires. Je remplace volontiers une employée de mon personnel et la renvoie se reposer chez elle, et je prends sa place, tout en m’appliquant à mon devoir qui est de voir, au bon fonctionnement des urgences. Alors, mon cher monsieur Duval, je vous invite à venir passer du temps, assis dans un coin, à observer le bon déroulement et le grand dévouement gérés par chacun de nous.
S.v.p. laissez de côté vos préjugés et venez voir nos beaux résultats. De plus, ma photo n’est pas terrible! Où l’avez-vous prise?
Bien à vous, une infirmière en chef, fière de participer avec son équipe!
1 avril 2021
Exercice 1:
Inventez une histoire (fantastique au boutte ou vraiment réelle) qui raconte l’origine du Lapin de Pâques.
L’HISTOIRE DU LAPIN DE PÂQUES
Nous arrivons à Pâques, lorsque c’est le premier dimanche qui suit la pleine lune après l’équinoxe de printemps.
L’idée du lapin de Pâques est née en Allemagne, et à la base, le lapin de Pâques était un lièvre de Pâques. Mais après quelques années, bien vite, l’Allemagne s’est rendu compte que le lièvre était devenu difficile à chasser, et qu’il était devenu trop compliqué d’apporter satisfaction, à tous ceux qui voulaient son lapin de Pâques. Après multiples rencontres au conseil de ville, ils décidèrent donc de remplacer le lièvre par un lapin, étant donné que la différence était à s’y méprendre, de plus, ils se reproduisent à une vitesse fulgurante. Naturellement, après cette décision, une grande partie des villageois devinrent éleveurs de lapins.
Mais, les lapins ne pondent pas d’œufs! Comment en sont-ils venus aux cocos de Pâques?
Alors voilà qu’un jour, un jeune Allemand, manquant d’espace pour ses lapins, décide de faire cohabiter son surplus de lapin, au poulailler avec les poules. Ainsi, ceux-ci pouvaient sortir et gambader en liberté avec les poules, dans le grand parc. Dans ce parc, il y a une colline et un petit étang à la base de ce dernier. La cohabitation semble bien fonctionner, ce qui satisfait grandement l’éleveur en question.
Par la suite, un certain dimanche d’avril, une belle poule rousse pond un œuf, tout en haut de la colline et celui-ci dégringole la pente, se dirigeant dangereusement dans le lac. Évidemment, c’est la panique chez madame la poule. Instinctivement, sans crier gare, un grand lapin blanc pend ses jambes à son cou, à la rescousse du coco. Sa rapidité fut tellement grande que celui-ci, rendu de justesse au bord du lac, se jette de tout son long sur le fugueur. Le lapin satisfait de son exploit sans cassure demeure assis sur l’œuf, de façon à le rassurer. C’est alors que l’éleveur arrive au moment opportun, et aperçoit le lapin se relever, laissant voir l’œuf sous l’animal. Il a quand même vu la fin de la descente, mais il ne focalise que sur le dernier moment de sa vision, car instantanément, une idée lui traverse l’esprit.
– Lapin de Pâques oui, et pourquoi pas coco de Pâques! Se dit-il.
Un concept naît dans son imagination. Il ne fut pas long avant que des affiches d’un lapin, tenant dans ses bras un œuf brun firent leur apparition sur tous les murs des confiseries et des épiceries. Des lapins et des œufs en chocolat enveloppés dans de beaux papiers aluminium aux multiples coloris furent confectionnés, et les étagères se vidaient allégrement, au plaisir de tous.
Vraisemblablement, le lapin et le coco de Pâques survivent depuis qu’un lapin a daigné sauver un œuf, de tomber à l’eau.
Exercices du 25 mars 2021
Exercice 1: Continuez la phrase: « Le printemps est arrivé cette semaine ». Vous devez commencer les nouvelles phrases avec le dernier mot de votre récente phrase, soit « semaine » et ainsi de suite. On peut mettre un article avant le mot. Faites une dizaine de phrases.
1-Le printemps est arrivé cette semaine, et nous en sommes tous ravis.
2-Ravis sommes-nous tous, puisque la semaine s’annonce être chaude et agréable à prendre.
3-Prendre le temps de faire du sport, ce printemps, sera un plus pour la santé de tous.
4-Tous les jours, je pense aux câlins que je donnerai à mes petits-enfants, lors de la fin de cette pandémie.
5-La pandémie fut insoupçonnée, si elle l’avait été, on aurait pu s’y préparer davantage.
6-Davantage de gens se font vacciner pour une meilleure cohabitation territoriale.
7-Territorial est le chemin parcouru par ce chien qui marque sa trace, sur tous les poteaux des habitants.
8-Les habitants de Montréal se cherchent un endroit calme en campagne, afin de se donner la possibilité de sortir de chez eux, sans risque.
9- Le risque que prend cet homme, avec son gros chien méchant qui devrait être rapporté aux autorités, pourrait lui coûter la peau des fesses.
10-Les fesses de ce jeune homme attirent le regard de ces dames à l’œil aguiché.
Exercices du 18 mars 2021
Exercice 1: Vous marchez sur le bord de la route et soudain, vous entendez un bruit de sirène. Ébloui(e) par un éclair gigantesque, vous tombez dans les pommes. Vous vous réveillez dans un tas de détritus. Que vous est-il arrivé et comment cela va-t-il se terminer?
Égarement étonnant
Ce soir, la température est clémente. De petits flocons de neige se posent sur moi, avec légèreté. L’air est doux et revigorant. Aujourd’hui, c’est devenu la plus belle période de ma journée. Tout est calme et je me déplace perdu dans mes pensées. La soirée est très noire. Mon seul repère dans cette obscurité est ce tapis blanc, dans lequel s’enfoncent mes pas. Étrangement, je me retrouve sur la rue Saint-Antoine à trois coins de chez moi. Je marche à tête reposée, les mains dans les poches, le nez levé vers le ciel, me réjouissant des flocons qui terminent la descente sur mon visage. Soudain, j’entends un crissement de roues, déchirant la chaussée glissante. Au moment où j’abaisse les yeux pour voir ce qui se passe, une intense lumière m’aveugle et en un instant, me voilà perdu dans un grand trou noir.
Je me réveille dans une petite chambre qui n’est pas la mienne. Mon corps est étendu dans un lit simple et blanc. Je ne peux bouger, aucun de mes membres. J’ai l’impression d’être enlisé dans un amas de boue. Tous mes efforts pour lever une main restent sans succès. Qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi suis-je dans cet endroit que je ne connais pas ? Mes yeux effrayés parcourent la pièce, afin de comprendre ce que je fais là. J’ai peur! Je ne vois personne dans mon entourage.
Finalement, une dame vêtue de blanc, un masque sur le bas du visage vient vers moi. Elle saisit ma main et me tâte le poignet. Je lui demande ce que je fais là, elle ne me regarde ni ne me répond. Je me reprends, mais j’ai le sentiment qu’elle ne m’entend pas. Elle s’en va, sans même m’avoir écouté.
– Nonnn, s’il-vous plaît… ne partez pas! Expliquez-moi!
Je panique. J’essaie de bouger, je force de tout mon être. Je tire sur mes pieds, mes hanches et mes mains, toujours rien. Je tente de lever la tête, elle me paraît trop lourde. Rien à faire! Je me débats dans mon corps qui demeure inerte. J’angoisse, j’ai peur et je veux hurler, mais aucun son ne sort de ma bouche. Toute ma carcasse crie en silence… Non… Non… je ne suis pas morte?
Je suis en sueur et je n’arrive plus à respirer. Je suis affolée, totalement effrayée. Brusquement, en une fraction de seconde, je me retrouve assise dans mon lit, cherchant mon souffle, réalisant que je viens de faire le pire des cauchemars.
Exercice 1, du 11 mars 2021
Quel morceau de musique ou quelle chanson vient chercher vos émotions à chaque fois que vous l’écoutez et dites le bien-être que cela vous procure.
Mon texte :
Si jamais, j’oublie …
‘’Si jamais, j’oublie’’, titre de ma dernière découverte, en chanson. La première fois où je l’ai entendu, c’est une de mes tantes qui me la fait écouter. Elle l’avait entendu, lors d’une lecture funéraire pour le décès d’une ancienne voisine.
Au moment de son écoute, j’ai aimé sa composition instrumentale, et surtout, ses paroles bien adaptées. J’ai trouvé que sa musique procurait une certaine sérénité, et un respect bien calculé. L’ensemble de son oeuvre est venue me chercher au plus profond de mes émotions. Parole simple et tellement réaliste, face à la personne qui perd ses facultés cognitives.
Zaz, cette jeune Française de quarante ans, révèle une réalité dévastatrice. Tout en harmonie, elle présente l’acceptation de ses moments de disparition momentanés.
« Rappelle-moi qui je suis. Je veux que tu me dises, si jamais j’oublie. »
« Et s’il me prend l’envie d’m’en aller, enferme-moi et jette la clé ! »
Des paroles qui en disent long. Je ne peux rester de glace devant de telles élocutions. Mon cœur a pleuré! pour celui ou celle qui voit ses souvenirs s’estomper, avec les jours, les heures et les secondes qui lui sont comptés. Une réalité déchirante! La moindre seconde, dans le présent devient ce qui lui reste de plus précieux, devant lui.
Exercice 2: du 11 mars 2021
Écrivez une histoire dans laquelle le plus de mots se terminent par un mot, un adjectif, un verbe ou des adverbes en « ment ». Le thème de votre histoire doit porter sur la femme ou la journée de la femme ou les droits des femmes.
Mon texte : Femme
Dans bien des pays du monde entier, maternellement, la femme se donne littéralement, dans l’accouchement.
Sérieusement, je dis que la femme serait littéralement, digne d’un dédommagement au gouvernement pour son dévouement, et pour la prolifération de sa génération!
Toute autorité devrait, considérablement, la présenter publiquement, comme étant réellement une participante à part entière. Car, sans elle, terminer l’élaboration d’un peuple ne serait possible.
Nouvellement devenue maman, tendrement et affectueusement, elle éduque et applique partiellement, son autorité. Elle met un pansement sur l’enfant tombé innocemment. Elle lui caresse délicatement la joue, revoyant son enfantement en son cœur de mère.
Vaillamment, elle suit le cours de sa vie, excellant brillamment, dans le roulement d’un jour, jusqu’au lendemain. Après ce cheminement, maternellement comblée, elle passera silencieusement au vieillissement, et au confinement volontaire avec son conjoint.
Puis un jour, au bout de sa réalisation, textuellement, elle rédigera son testament, également. Finalement, au firmament, elle prendra un long moment pour observer son accomplissement de soi avec ravissement.
Exercice 3:
Continuez le poème: Mars, mois de la poésie, en vers ou en prose. Faites au moins 3 groupes de 4 phrases.
(Poème composé en trois quatrains.)
Mars en poésie
La glace a cessé son mirage
Cédant la place au raclage.
Les rayons du soleil pointent davantage
Montant le volume en voltage.
Les bourgeons sortent et font la fête
Les bonshommes de neige en perdent la tête.
Les animaux qui ont hiberné se réveillent
Bientôt ils se vautreront dans un sol vermeil.
Nos manteaux perdent leur col à fourrure
Les enfants sortent le vélo et les belles chaussures.
Mars est arrivé apportant le printemps
Des sourires et la fin d’un hiver irritant.
Exercice du 18 février 2021
Exercice 1:
Vous choisissez un tableau qui se trouve chez vous et vous faites un poème en rapport avec ce tableau. Si possible de faire une photo du tableau avec votre texte, ce serait apprécié. Donc, cette année la Galerie d’art sera votre chez-vous.
ACOLYTES en TEMPÊTE
Le blizzard souffle de tous ses éléments
Le bleu du ciel est rapidement envahi de blanc.
La tempête rage, provoquant le confinement
L’enfant affronte la perturbation, perdu avec sa jument.
L’animal suit son maître, sans hésitation
Confie sa bride à son guide, sans négociation.
Les flocons s’entassent dans leurs foulées,
Et aveuglent la moindre vision de l’orée.
Ils exhibent leur force sans pudeur
Unissant la complicité à l’ardeur.
Repèrent la légèreté du moindre son environnant
Et surmontent l’épreuve d’un élan satisfaisant.
Pauline Couture
(Poème composé, d’après une oeuvre qui a été peinte, et offerte
par mon amie d’enfance.)
Exercice 2 du 18 février 2021
Coffre à bijoux fabriqué dernièrement pour ma petite coccinelle adorée.
Clémence, mini grande!
Je tenais à t’offrir pour tes 5 ans, ce qui nous rapprochera, d’un simple regard. Tu es grande maintenant, et je sais que tu es en mesure de comprendre, ce que représente un cadeau de cette valeur.
Valeur, je tiens à te dire ! Ce n’est pas qu’il coûte beaucoup de sous, mais c’est précisément, parce qu’il a absorbé toutes les pensées que j’ai eues pour toi, en le fabriquant. Il représente beaucoup d’amour à chaque coup de pinceau, dans chaque couleur, sélectionnée spécialement pour toi.
Et, pourquoi pas une petite touche plus personnelle de ma part. Te peindre une mini toile, évoquant ton surnom! Une demoiselle coccinelle d’amour aux cheveux blonds, tout comme les tiens. Une coccinelle, dans une marguerite blanche pour la belle et pure Clémence que tu es. Rafraîchissante, par ton sourire attachant, par tes yeux pétillants, couleur pierre précieuse.
Je t’offre aussi cette petite phrase sur le côté gauche, qui pour toi, pourrait en une circonstance plus morose, te ramener à l’essentiel : « La vie est belle, chéri-la! Elle t’aidera. »
Chaque fois où tu l’ouvriras, tu sauras que nous sommes toujours présents, dans ton cœur. Tu peux lui confier tes peurs, tes secrets, tes chagrins et peut-être même, tes souhaits. Précieusement, il les chérira dans son ventre et son univers. Et, qui sait, l’univers est grand et il peut réaliser de bien belles choses, grandement souhaitées.
Je t’aime ma coccinelle, continue d’être la seule et l’unique Clémence que tu es.
Grand-maman Popo
3ieme exercice du 11 fév.
Inventer une petite histoire à partir d’une de ces expressions.
– L’amour est aveugle
– L’amour ne se commande pas
– Pour l’amour du ciel
– Vivre d’amour et d’eau clair.
Ma petite histoire, version poème:
L’amour ne se commande pas
Se développe par de petits pas.
Coeur vibrant ne pense qu’à sa demoiselle
Ouvre son coeur sous de blanches chandelles.
Pas besoin de la grande échelle
pour lui déclarer qu’il est fou d’elle
Baisé volé sous la grande passerelle
Bien meilleur qu’une brioche à la cannelle
Exercice du 3 février 2021 : Poème, RÊVE
Écrire un poème sur le thème du RÊVE qui commence par: Au clair de la lune
RÊVE
Au clair de la lune
Elle grignote les restes d’une prune.
Le vent souffle entre les dunes
Caressant son corps meurtri de plumes.
Recroquevillée formant une boule
Yeux rivés en direction de la houle.
Elle attend la marée basse du matin
Afin d’y grappiller un festin.
Son rêve se rassasier de coques
Déterrés sous la fourche et les cloques.
Elle scrute les mollusques abandonnés
Sous l’ail d’une vagabonde ira s’en gaver.
Contre le vent venu de loin
Elle régale son rêve dans le foin.
Passe en revue raison et rancune
Avoir rêvassé trop longtemps dans les dunes.
Texte du 4 février 2021
Exercice 1
(Idée de départ : Vous vous promenez sur la plage et tout à coup, vous trouvé une clé. Vous la mettez dans votre poche et un peu plus loin, vous faites une autre découverte. Il s’agit d’un morceau de papier tout usé sur lequel vous ne distinguez que les mots – danger et aide-.
Vous êtes déjà assez inquiété(e). En retournant à votre hôtel pour le dîner, vous croisez un serveur qui vous remet une enveloppe en vous disant que vous l’avez laissée à votre table au cours du déjeuner (ce qui n’est absolument pas le cas)
Écrire une histoire reliant ces trois éléments. Thème libre.)
Texte du 4 février 2021
Exercice 1
(Idée de départ : Vous vous promenez sur la plage et tout à coup, vous trouvé une clé. Vous la mettez dans votre poche et un peu plus loin, vous faites une autre découverte. Il s’agit d’un morceau de papier tout usé sur lequel vous ne distinguez que les mots – danger et aide-.
Vous êtes déjà assez inquiété(e). En retournant à votre hôtel pour le dîner, vous croisez un serveur qui vous remet une enveloppe en vous disant que vous l’avez laissée à votre table au cours du déjeuner (ce qui n’est absolument pas le cas)
Écrire une histoire reliant ces trois éléments. Thème libre.)
DES RÉPONSES
Gésabelle est enfant unique. Ses parents, les Gallant, l’ont adoptée, alors qu’elle n’était âgé que deux mois. La jeune femme a grandi et s’est épanouie auprès d’eux, dans un grand appartement de Drummondville sur la rue Hériot.
Lors de ses vingt ans, un certain samedi matin après sa marche matinale, Gésabelle s’installe à une table en terrasse, au restaurant du grand hôtel de sa rue, et commende son breuvage. Elle laisse sa tasse de café, un court instant pour se rendre à la salle de bain. Lorsqu’elle revient, le serveur lui remet une lettre, lui prétextant qu’elle l’a laissé tomber en se relevant de table. L’enveloppe en main, Gésabelle voudrait bien proteste, mais elle remarque que celle-ci, lui est adressée. Plus question de nier, mais nier pourquoi?
Instinctivement, elle regarde autour d’elle, souhaitant repérer quelqu’un, susceptible, d’avoir déposé cette lettre. Malheureusement, personne ne lui semble suspect. Résignée, elle se rassoit et manipule l’objet dans tous ses angles. Finalement, elle succombe à la curiosité et décachette l’intruse.
Ce moment fut fulgurant et révélateur sur ses origines.
Deux années s’écoulent, et Gésabelle prend sur elle de louer un chalet pour ses vacances. Elle le réserve à New Richmond en Gaspésie, endroit de son émergence, dévoilé dans la fameuse lettre, quelques années auparavant. Ça y est! Elle est prête à faire ce pas qui la fera cheminer, vers son identité.
La route est longue. Heureusement, le paysage est à couper le souffle. Arrivé sur les lieux, son chalet est sur une colline, au bord de la mer. Gésabelle est au septième ciel! Elle se sent revivre. Ses racines sont ici, et elle est déterminée à les découvrir coûte que coûte.
Bien installée, elle s’autorise une promenade sur la plage. La lumière du jour est précaire et la lune va bientôt apparaître. Pieds nus dans le sable, un morceau de papier usé lui passe entre les orteils. Elle secoue le pied, cependant, il semble ne pas vouloir s’en détacher. Gésabelle se penche, désireuse de le retirer, et il lui colle aux doigts. Involontairement, son regard est attiré sur le mot, aide. Elle défripe davantage ce chiffon et elle décode un second mot, danger. À proximité par terre, un autre bout, un peu moins chiffonné l’interpelle. Il est écrit, dicté de ……. histoir … sans aucun e, puis, un résultat y est apposé. Gésabelle en vient à la conclusion qu’un enfant déçu de sa note, aurait détruit son échec. Étant professeur, c’est ce qui est le plus plausible à ses yeux. Elle continue sa marche, et arrête devant un immense lot de roches, s’avançant dans la mer. Elle s’assoit sur celle plus près de l’eau, et y plonge les pieds. Le contact du fluide est agréable et rafraîchissant.
Soudain, Gésabelle remarque quelque chose qui scintille au fond. Elle saisit un petit galet et gratte tout autour de la brillance. Elle en émerge un objet de 2.5 cm et de 1.7 cm, dans la partie la plus large. Elle ne peut la définir, car les grains de sable se sont soudés sur le pourtour de sa trouvaille. Évidemment, elle ne peut affirmer que c’est de l’or, puisqu’elle n’est point experte en ce métal.
Revenue au chalet, elle nettoie, gratte, sable et cogne la pièce, avec des instruments pointus. Quelques heures d’acharnements en émanent, un pendentif sous forme de clé. Elle est gravée sur l’un des côtés, et il est possible de lire distinctement: -À Marie-Anne de Gérard – de l’autre, une année est inscrite : 1951.
Gésabelle tremble de tout son être. Quelqu’un doit être malheureux d’avoir perdu un tel trésor. En premier lieu, cette Marie-Anne qui est gravée!
Au cours de la semaine, elle photographie le pendentif d’une seule face et la fait paraître dans les journaux, spécifiant qu’elle cherche la propriétaire, afin de lui remettre. Cette personne devra lui communiquer la date inscrite, au dos de ladite clé. Vous pensez bien que Gésabelle, s’est gardée de dissimuler l’année. Test ultime pour le réel titulaire.
Deux semaines passent, puis, un jour, un inspecteur de police en présence d’une femme dans la soixantaine, se présente à elle. La dame a des larmes dans les yeux et tient une photographie entre ses mains, puis, elle répète sans cesse :
– « 1951, 1951, ce n’est pas une date, c’est une année, mademoiselle! La clé est gravée de 1951! ». Elle appartient à ma fille, Denise. Sa grand-mère, ma mère, le lui avait offert pour ses dix-huit ans. Mais, voilà déjà vingt et un ans que ma fille a disparu. Vingt et un ans sans nouvelle d’elle! Et aujourd’hui, vous nous apportez un brin d’espoir.
-Vous avez raison, madame, il est inscrit 1951, au dos. Vous m’avez convaincu, chère dame, cette clé vous revient.
Le détective explique à Gésabelle qu’elle doit lui indiquer, ou elle l’a ramassé. Son équipe effectuera des fouilles à cet endroit, afin de dénicher des indices, permettant de retrouver Denise. Gésabelle remet le pendentif à la mère de la disparue, et s’entame une discussion sur leur vie commune. Ce jour-là, une magnifique relation s’est établie entre les deux femmes.
Quelques semaines plus tard, le squelette de Denise est remonté, d’une cavité entre d’énormes roches, situées en bas d’une falaise, non loin, d’où avait échoué l’objet trouvé. Personne n’aurait supposé que quelqu’un aurait pu, accidentellement glisser entre ces roches.
La mère de Denise souffle, enfin, elle a finalement obtenu des réponses. Elle lui organise de belles funérailles et lui fait ses adieux et lui dit de reposer en paix.
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