Céline Larouche

Jeudi 2020-04-09

Exercice 1:

Vous venez de découvrir les lettres «P» et «C» dans votre sac (pour les femmes) et votre mallette (pour les hommes).  Trouvez le plus d’objets possibles qui commencent par ces lettres et qui se trouvent dans votre sac ou mallette.

Atelier 1

A- Trouver le plus d’objet possibles  dans votre sac à main à partir des lettres P et C

 

(Inutile de vous dire que j’ai un grand sac à main.)

Parapluie pliable, papier publicitaire, plume, papiers d’identité, porte-feuille,

pâte à dent, patte de lapin, produit de nettoyage pour lunette, paye, pilule, pastille,

petite peluche, pince à sourcil, portable, peigne, pince à cheveux, photos, pensées positives.

 

Crème à main, comprimé de calcium, clés, calepin, cure-dent, chapeau, carnet d’adresses,

Chocolat, cigarettes, 

 

Exercice 2:

À l’aide d’au moins 4 ou 5 de ces objets, écrivez une histoire qui mettra en vedette votre artiste ou sportif préféré.

 

Une de mes comédiennes préférées Céline Bonnier. Les objets choisis (4) sont soulignés

 

Céline Bonnier, se rend aujourd’hui, à une entrevue à Radio-Canada.  Elle espère  obtenir le rôle principal dans une nouvelle série télévisée. Une série où elle jouerait le rôle

d’une femme qui œuvre en politique municipale et de son parcours jusqu’à la fonction de mairesse d’une grande ville.

 

Ce rôle la comblerait car le personnage lui permettrait de mettre en valeur les forces particulières des femmes comme gestionnaire ainsi que les difficultés supplémentaires

que les femmes vivent en politique du fait d’être une femme.

 

Elle se sent très nerveuse, elle tient à ce rôle, elle sait que c’est un rôle dont bien d’autres comédiennes aimeraient se voir choisies. Elle est très en avance pour son rendez-vous, que peut elle faire pour se calmer, pour se détendre, s’enraciner et retrouver sa pleine confiance en elle. Elle en a pourtant vu bien d’autres.

 

Elle décide de voir si quelque chose dans son sac pourrait l’y aider. Elle pourrait masser ses mains avec sa crème à main tout en portant attention à sa respiration. C’est quelque chose qui la détend toujours. Elle le fait. Elle pense aussi aux pensées positives qu’elle traîne toujours dans son sac et qui la ramènent à l’essentiel, à ses forces. Elles les lit et s’en imprègne,

Elle prend son calepin et un stylo et y inscrit tout ce qui la lie au merveilleux personnage

qu’elle aimerait jouer. Elle se sent déjà beaucoup plus calme. Pourquoi ne pas croquer une petite pastille à la menthe pour terminer. Elle attend maintenant paisible. Il arrivera ce qui arrivera, elle est prête à présenter sa vision du rôle. Le reste ne lui appartient plus.

 

« Madame Bonnier c’est votre tour, si vous voulez bien me suivre. »


Jeudi 2020-04-16

Exercice 1:

Décrire un moment ou un événement dans la journée d’une personne très très, mais très distraite.

 

Charlotte a rendez-vous pour déjeuner avec son amie Lucille. Elles se sont entendues pour se rejoindre vers 10 heures au café « Aux douceurs du jour », mercredi. Elle a passé une bien mauvaise nuit, des rêves très dérangeants. Elle n’est pas encore bien réveillée. Elle se dit qu’une douche devrait finir de faire le travail. Merde l’eau est bien froide ce matin,se dit t-elle. Encore une fois elle n’était pas attentive et avait mai réglé le robinet. Vite réajuster le tir, voilà, c’est fait. Il ne lui reste qu’à s’habiller, brosser ses cheveux et ses dents. Elle applique un peu de mousse dentifrice dans ses cheveux et de la mousse coiffante sur ses dents. Beuark! Décidément la journée s’annonce mal. Que va t-elle encore faire de stupide ce matin? Elle devrait peut-être annuler sont rendez-vous? Elle a encore un peu de temps devant elle alors, relavez ses cheveux, appliquer la bonne mousse cette fois-ci et les sécher. Le plaisir de la rencontre avec Lucille va dissoudre tous ces petites complications.

S’habiller prendre son sac et partir pour le restaurant. Une fois là, elle constate qu’elle est la première arrivée, c’est vraie qu’il reste encore quelques minutes. Sortir le livre qu’elle traîne toujours avec elle. La serveuse qui la connaît bien, lui fait remarquer qu’elle a mit sa blouse à l’envers. Oups! c’est pas vraie.! Vite allez à la salle de bain pour retourner le tout. Elle voit qu’à son retour à la table son amie n’est pas encore là. Curieux, il est maintenant 10h05. Lucille n’est jamais en retard. Un incident sur la route qui la retarde sans doute. Lire. 10h30, ce n’est pas normal, je vais l’appeler. Lucille? Tu es encore à la maison, quelque chose qui ne va pas, je t’attend au café. Charlotte, ma belle amie nous ne sommes que mardi. Ah! non. Je ne fais que des erreurs aujourd’hui, lui répond t-elle, le coeur gros. Écoute, lui dit son amie, t’en fait pas, ne bouge pas, prends un café, j’arrive. Charlotte déteste cette facilité avec laquelle la distraction s’empare de ses actions, prendre le temps de s’enraciner avant de passer à l’action, va t-elle finir par apprendre, se demande t-elle toute triste de ce qu’elle crée souvent dans sa vie à cause de cala. Respirer, se pardonner est encore mieux que se flageller. Alors respire, ma belle.

 

 

Exercice 2:

En cette période de confinement, décrivez une activité que vous avez réalisée ou que vous voulez réaliser, mais que vous remettiez toujours à plus tard… quand vous auriez le temps.

 

J’aimerais prendre le temps de faire du ménage dans les photos-papiers que j’ai prises et amassées au fil des années, faire le tri, donner celles que je ne veux pas garder à la garderie près de chez moi pour le bricolage des enfants et fabriquer des cartes de souhaits avec mes préférées. J’aime avoir plusieurs cartes en réserve et les laisser m’inspirer lorsque je veux faire parvenir des vœux aux personnes qui me sont chères. Quand je vois des cartes qui m’inspirent dans les commerces où je vais, je les achète.

Parfois, je sais exactement à qui je vais l’envoyer et d’autres non. Je me dis que je trouverai bien à qui elle ira. Les plus longues périodes où j’ai gardé une carte ont été entre 15 et 20 ans. Et voilà qu’arrive le jour « J » où je trouve son destinateur spécifique avec son message spécifique. Alors pourquoi ne pas partager aussi mes photos préférées.

 


Jeudi 2020-04-23

 

Exercice 1:

 

À partir de la photo dans le fichier joint,  imaginez une histoire ou peut-être un souvenir qui vous rappelle «l’ancien temps». (Merci à Pauline pour la suggestion de cet exercice).

 

Bonjour, mon mot,  aujourd’hui, se veut plus une réflexion personnelle. Quand je regarde cette peinture je peux presque sentir la chaleur du poêle à bois, des tranches de pain  et des galettes de sarrasin qui grillent sur les ronds de poêle. Une certaine nostalgie monte en moi. Cette image respire l’harmonie, comme si chacun y trouve sa place, peu importe son âge. Elle souligne pour moi la collaboration et la continuité dans le développement et le partage de connaissances, d’habiletés, de traditions et  de rituels qui soulignent les grandes étapes de la vie des individus et qui permettent de développer une certaine identité individuelle et d’intégrer, en toute sécurité, un premier réseau social qu’est la famille.

 

Le temps semble arrêté sur cette illustration, comme si les personnages le vivaient et le goûtaient davantage. Je ne veux pas dire que tout était parfait en ces temps là et que tout le monde était heureux mais j’ai le sentiment que nous avons perdus le sens de certaines valeurs au fil des années.

 

Le temps de confinement que nous vivons actuellement, nous fait apprécier la valeur de l’amitié toute simple, amitié dont on ne mesurait pas toujours la richesse. Elle nous fait apprécier aussi la liberté de

pouvoir se déplacer et de toucher sans contraintes.

Donc, aujourd’hui, je profite de ce forum, pour vous saluer amicalement membres du groupe de création littéraire du « Fil des ans » et honorons nos différences et ce désir semblable qui nous a fait adhérer à cette atelier!

Exercice 2:

 

Imaginons qu’on a tous et toutes le même ami qui s’appelle Bertrand Dufour.  C’est aujourd’hui le jour de son anniversaire.  De quoi sera faite sa journée?

Aujourd’hui le 20 juin, c’est la fête de notre ami Bertrand Dufour. C’est son  soixante dixième anniversaire cette année. Voilà bien longtemps qu’on se prépare pour lui organiser une fête mémorable. Bertrand est très important pour sa famille et ses amis. Nous nous réunissons en ce jour pour ne pas avoir à nous le partager. Nous sommes chanceux car son anniversaire tombe un samedi, ce qui fait qu’il a été facile pour  tout ce beau monde de se libérer pour cette journée.

 

Si je vous décris le personnage, je vous dirais que c’est un homme aimant, ouvert, un bon vivant, optimiste, mesuré, loyal et plein de talents dont il nous fait tous profiter généreusement. Nous nous sommes aussi réunis pour lui offrir un cadeau spécial, un voyage de pêche, tout frais payés, dont il rêve depuis bien des années avec aussi un certificat-cadeau pour renouveler son matériel de pêche.

 

Alors voilà le plan pour la journée. Pour souligner son anniversaire son meilleur ami Denis lui a demandé d’aller dîner avec lui au club de golf. Son épouse l’a avisé qu’elle recevra leurs enfants et leur conjoint, pour le souper, afin de souligner ce grand jour. Alors pendant ce temps, nous décorerons la pergola où nous nous cacherons lorsque Denis nous appellera pour annoncer le retour de Bertrand.

En nous consultant, nous avons tous préparé un plat pour l’occasion et choisi chacun un bon vin.  Alors les victuailles ne manquerons pas. J’oubliais, nous avons tous stationné notre voiture quelques maisons plus loin que la sienne. À son arrivée nous sortirons et lui chanterons un chant traditionnel de bonne fête, et lui expliquerons les activités que l’on fera avant et après le souper. Son fils Jacques s’occupera de la musique. Avant le souper plusieurs personnes lui rendrons hommage et après le souper nous lui présenterons une pièce de théâtre que nous avons avons créé à partir des événement les plus cocasses de sa vie. Entre temps ce sera des embrassades, des témoignages d’amitié, un bon souper, de bons vins la remise de cadeaux et le discours du fêté en fin de journée. Heureusement que notre ami a une bonne santé, nous ne voudrions pas le voir faire un infarctus.


 

Jeudi 30 AVRIL 2020

 

Exercice 1:

 

La même phrase de départ pour tous.  Vous faites un texte sur le thème d’une enquête policière.  La phrase de départ est:  «Dès que j’aperçus mon père dans le hall de l’hôtel………………………

Dès que j’aperçus mon père dans le hall de l’hôtel, j’ai su que son état s‘était détérioré.
Je suis allée vers lui, papa, lui dis-je, qu’est ce qui ne va pas? Que t’est t-il arrivé?
Mais je ne vous connais pas me répond t-il. Laissez moi tranquille, je n’ai rien fait de mal. Je réalisai à l’instant même que je portais mon uniforme de policière et que mon père avait vécu de bien mauvaises expériences avec des policiers depuis qu’on lui avait diagnostiqué une démence de type Alzheimer. Il s’égarait souvent, devenait alors très anxieux et son comportement devenait incontrôlable si on se faisait trop directif à son égard. Il se comportait alors de façon très défensive. J’expliquai à mon chef de division ce qu’il en était et lui demandai de me laisser agir seule auprès de lui et d’intervenir seulement à ma demande. J’enlevai le haut de mon uniforme et demeurai en t shirt.
En l’appelant doucement par son nom et en tentant de le rassurer sur ce qui allait se passer, je réussis à l’amener dans un petit salon de l’hôtel. Il m’expliqua qu’on voulait l’empêcher d’aller à sa chambre. Je lui demandai si il se pouvait que l’endroit où il vivait puisse ressembler à l’endroit où on était dans le moment. Comme il s’était calmé il fut plus en mesure de mieux examiner le lieu où on se trouvait.
Se pourrait t-il que je me sois trompé, finit-il par me demander, Je lui que je croyais que c’était le cas,
Je me proposai pour le reconduire et il accepta. En route, il me dit Céline, tu es venue me chercher, Je lui répondis que oui. J’avais pu cette fois-ci lui éviter une expérience plus difficile, mais je savais qu’on devait trouver des solutions, pour que la situation ne se reproduise plus car son état n’allait pas aller en s’améloiorant.

Exercice 2:

 

Vous devez inventer une nouvelle maladie.  Donnez-lui un nom, des symptômes, à qui elle s’attaque et la façon de la guérir.

 

Nouvelle maladie
Enquête en cour à la résidence privé pour Aînés « Château du bord de l’eau »
Les parents des résidents ne reconnaissent plus leurs proches.
Ils se conduisent étrangement. Ils semblent souffrir d’une maladie douce mais non sans
risques. On lui a donné pour l’instant le nom de ‘’Syndrome angélique’’.
Voici les symptômes constatés chez l’ensemble de ceux-ci.
●Ils semblent marcher sur des nuages
●Ils s’émerveillent de tout
●Ils accueillent les visiteurs comme si ils étaient des reines et des rois
●Ils chantonnent tout le temps
●Ils se font des politesses à coeur de jour
●Ils paraissent vivre dans une béatitude permanente
●Ils sont près à nous donner tout ce qu’on aime de ce qu’ils possèdent
●Ils acceptent avec excitation tout projet qui leur est suggéré
Les parents craignent que dans un tel état d’esprit on puisse abuser de leur candeur. Tant qu’on ne connaît pas la cause de ce comportement, on ne peut pas instituer de traitement, on a engagé plus de personnel pour veiller sur eux et les protéger de toute action qui pourrait leur être préjudiciable. On cherche actuellement du côté de drogues qui auraient pu leur être administréessoit avec leur médication ou leur repas. On cherche aussi du côté des conduites d’aération. D’autres ont des hypothèses plus farfelues telles que les personnes aient été frappées de rayons émis par des extraterrestres, ou encore qu’on leur a installé une micro-puces d’où on leur dictent leur comportements. Etc,
Nous suivons l’enquête et vous ferons part des développements des recherches.

 


 

Jeudi 7 mai 2020

 

Voici les deux exercices de la semaine:
Exercice 1:
Quand vous lancez un bébé en l’air, il rit, parce qu’il sait que vous l’attraperez.  C’est ça la CONFIANCE.  Écrivez une histoire ayant pour thème la confiance.

 

La confiance, un grand sujet en soi. La confiance en soi, la confiance aux autres, la confiance que la vie est notre amie. Comment se construit t-elle? On pourrait nommer une foule de conditions sur lesquelles elle se construit et trouver en même temps bien des exceptions où ces conditions sont absentes et où le sentiment de confiance est quand même présent. Parfois la vie d’un enfant peut être particulièrement vide et la rencontre d’une personne qui le voit, le reconnaît comme un être de valeur, peut changer son regard sur lui-même et s’étendre ensuite à d’autres niveaux. Ou encore, la présence d’adultes auprès de soi qui nous aide à relativiser l’importance d’un échec. Un de mes frères dit toujours qu’il n’y a pas d’erreur, qu’il n’y a que des expériences. On dit que l’expérience vaut son pesant d’or car les apprentissages acquis dans une situation peuvent être transférés et servir de fondation à une autre. Je pense au conte du petit Poucet, il semble manifester une grande sécurité intérieure dans sa façon de gérer la situation qu’il vit. Ce qui me fait croire que celle-ci doit s’appuyer sur un sentiment de confiance élargie.

 

Exercice 2:

 

Dimanche prochain, ce sera la fête des mères.  Parlez-moi de la vôtre dans un texte qui la mettra en valeur.

Ma mère cette grande inconnue, j’aurais aimé mieux la connaître, elle ne parlait pas beaucoup d’elle.

Il y avait en elle à la fois une femme très responsable, très organisée et un être blessée que je reconnaissais à travers certaines jugements que j’estimais rapides et sévères. Elle manquait à certains moments de filtres dans ce qu’elle exprimait. Elle a vécu 2 ans en Afrique, elle avait alors 47 ans. Mon père à 52 ans avait postulé pour un poste auprès d’un organisme gouvernemental canadien

d’entraide internationale. Poste qu’il a obtenu à l’université de Butare au Rwanda. Mon père a toujours travailler comme surintendant dans la construction et avait de très grandes responsabilités du genre à superviser les travaux d’édification d’hôpitaux, d’écoles, etc. Au Rwanda, il avait comme rôle d’entretenir les bâtiments de l’université et des maisons occupées par les ressortissants canadiens et d’encadrer une équipe de travailleurs rwandais. Ma mère, une femme simple, une femme de terre n’était pas très enchanté de sa décision mais elle a accompagné mon père avec trois de mes plus jeunes frères. C’était tout un choc pour elle. D’abord elle était assez méfiante envers les personnes noires qu’elle n’avait jamais côtoyées, en plus il était de mise d’engager des rwandais comme veilleur de nuit, cuisinier, pour le ménage, etc. Maman n’aimait pas trop avoir tout ce monde chez elle. Eh! Bien elle a appris à les connaître, à les aimer et probablement qu’à la longue elle a fini par accepter cette aide de tout ce beau monde. Souvent les ressortissants qui vivent dans un pays étranger forment une communauté serrée. Je crois que ma mère a eu l’occasion de jouer d’autres rôles auprès de cette communauté, celui de grande sœur, d’amie et je crois qu’elle a été très appréciée. J’étais très émue lorsqu’on m’a raconté que durant la période des fêtes, elle recevait à dîner l’épouse et les enfants de chacun des hommes qui travaillait à la maison. Mon père et ma mère ont été parrain et marraine d’un de ces enfants. Sur les photos que j’ai vu d’elle et de mon père, j’ai crû vraiment y voir une amoureuse de son homme. Une fois qu’elle est revenue au pays, elle a reçu à un moment donné, un couple qu’elle avait connu au Rwanda. Et bien je ne reconnaissais plus la femme que je connaissais comme ma mère et je crois que j’ai ressenti une pointe de jalousie de ce que cette femme qui était ma mère partageait avec sa visiteuse avec autant de simplicité.

 

 

Bonne semaine et bonne fête à toutes les mamans et à toutes les femmes. Bisous.

Jeudi le 14 mai 2020

Exercice 1:

Vous devez compléter les 2 phrases suivantes, soit en prose ou en vers selon votre inspiration du moment (thème libre)

«La vie est étrange avec ses détours

Nous l’apprenons tous un jour» …..

La vie est étrange avec ses détours, nous l’apprenons tous un jour. J’étais bien déçue de n’avoir pu obtenir une réservation pour une croisière dont le départ était prévu de Montréal le vendredi 6 septembre 2019 à 15h00 pour une arrivée aux îles de la Madeleine le dimanche matin. Une belle randonnée sur notre majestueux Saint-Laurent. Le départ des îles pour le retour était fixé au mardi soir pour un retour à Montréal le vendredi matin. Je m’étais prise un peu tard pour réserver une place.
Et bien imaginez que la croisière a fini par être annulée à cause de la tempête tropicale Dorian qui avait causé après son parcours aux Bahamas et près de la Floride bien des dégâts à Halifax le 7 septembre, qui a longé le golfe Saint-Laurent et qui est passée ensuite par les îles le 8 septembre pour poursuivre sa route après vers Terre Neuve.J’étais bien déçue de ne pas avoir de réservation mais j’aurais été encore plus déçue de m’y être préparée, de l’avoir attendue pour apprendre une semaine à l’avance qu’elle avait été annulée.

Exercice 2:

 

Vous avez trouvé une lettre dans votre boîte aux lettres et vous l’avez ouverte.  Mais cette lettre ne vous était pas adressée.  De qui était-elle? Que contient-elle? À qui était-elle adressée?.

Faites une belle histoire de cette lettre.

 

J’ai reçu une lettre ce jeudi matin et j’étais vraiment excitée de la lire. Le nom de l’expéditeur n’était pas noté, l’adresse était bien la mienne et elle était adressée ainsi :’’À mon amour’’. Se pourrait t-il que j’aie un amoureux secret, me suis-je demandée? J’ai donc ouvert l’enveloppe dans un esprit qui carburait aux hypothèses les plus folles les unes des autres. J’y ai découvert deux feuilles lignées d’un texte écrit très serré. Je suis allée voir de qui il était signé. La signature se lisait ainsi : ton jules. Mon jules? Je ne connais pas de Jules. Je me suis dit , ben voyons donc Céline, il a écrit jules avec un j minuscule, tu sais bien qu’en argot cela peut signifier ton mec.
Je me suis mis à lire le texte fébrilement. Il était question de l’amour de sa vie, du nombre d’années où ils s’étaient aimés, des villes où ils avaient vécus ensemble, d’un malentendu à propos d’une autre femme, des projets qu’ils leur restaient à réaliser, qu’il ne pouvait vivre sans elle, qu’elle devait accepter de le rencontrer pour qu’il puisse lui expliquer les faits réels de la dite situation mal interprétée. Il ajoutait, ton amie Louise m’a fait part de ta nouvelle adresse. Comme tu as un numéro de téléphone confidentiel, je me permettrai de venir sonner à ta porte jeudi soir vers 20h00. J’espère que tu accepteras de me recevoir. Je t’aime toujours autant. Ton jules.
La lecture terminée, j’ai bien vu qu’elle ne m’était pas adressée et qu’une visite m’était annoncée pour le soir même. Que faire? Je me suis rappelée avoir vu un camion de déménagement vendredi passé. S’agirait-il de l’ancienne belle de ce monsieur? En tous les cas, moi je me suis dit que j’inviterais une amie pour la soirée question de ne pas être seule et que si le jules en question venait, je lui remettrais sa lettre avec toutes mes excuses pour l’avoir lue, mais pas question que je lui parle d’un déménagement récent près de chez moi. Qu’il revoit son amie Louise pour des données plus justes. Et vlan pour mes hypothèses folles.

Jeudi 21 mai 2020

Comme d’habitude, à la fin de la saison d’écriture, on se rend au restaurant pour se réunir une dernière fois et papoter ensemble dans un décor moins formel.

 

Vous devez donc imaginer dans quel restaurant on se rendrait, qui serait là, qu’est-ce-que vous mangerez, que vous boirez, quel sera votre dessert, quelle sera l’ambiance, le service, les jeux et que se dira-t-on à la fin du repas.

 

Bon dernier atelier.



CONTE

 

1er épisode du conte

 

Le conseil du sultan Abdullah bin Ali d’ Al-Ksandra est réuni depuis maintenant deux heures. Le grand Vizir Rachid Chourba a exposé la situation qui inquiète et choque le Maître. Que doit t-on penser de l’attitude indépendante de l’émir de Kadash, Kamel bin Abdoul? Ne cherche t-il pas déjà à faire cavalier seul, en dehors du sultanat. Comment interpréter son comportement? Comment assurer une allégeance franche de sa part?

 

Chacun a fait valoir son point de vue et les solutions qu’il envisage.

Le grand vizir propose que le sultan demande en mariage la fille de l’émir, Soraya, pour son fils aîné et qu’il invite son fils Djamil a devenir l’écuyer de Karim. La grande beauté de Soraya et l’importance qu’elle revêt pour son père sont bien connues. Cet alliance pourrait calmer l’ambition du père, si il y a lieu. Karim n’est pas contre l’idée d’épouser Soraya si la raison d’État l’exige ajoute t-il, en souriant, jouant à la victime. Il fait remarquer, cependant, que la préparation de projets d’études et de voyages occupent actuellement la plus grande partie de son temps. Il serait prématuré de passer à cette démarche sans avoir analyser la situation.

Abraham ben Gour, conseiller et ami du sultan dit avoir pris le pouls des émirs de l’État lors de leur rencontre annuel avec Abdullah bin Ali, rencontre à laquelle Kamel bin Abdoul n’a pas participé sans envoyé aucun émissaire et sans aviser de son absence. Ce qui a beaucoup interrogé les autres émirs. Le conseiller dit les avoir assuré que ce comportement n’est pas acceptable et que l’on cherchera des explications auprès de l’émir de Kadesh. Il a souligné au conseil que ne pas agir pourrait inciter d’autres émirs du territoire à prendre exemple sur ce comportement et à se croire impunément investis de mêmes supposés privilèges. L’ensemble du territoire appartient au sultan, cela doit être clair.

Le sultan se dit prêt à envisagé que les émirs puissent avoir plus d’autonomie dans leur charge mais il n’est pas question qu’ils se croient propriétaire des lieux dont ils ont la gestion.

Pour sa part Muhammad al-Din, le général du sultan ne voit pas d’un bon œil qu’on passe actuellement à des actions plus restrictives envers l’émir de Kadash. Il suggère plutôt une approche diplomatique, des rencontres exploratoires pour comprendre certains des choix actuels de l’émir qui dévient des orientations du sultan, connaître les raisons de ses choix et les obligations qu’il se reconnaît envers le sultanat. Si il s’avérait que ce dernier à des prétentions de propriétaires, il sera toujours temps de rappeler les règles émises par le sultan et que le non respect de celle-ci pourrait remettre en question sa nomination à ce poste. Le fait qu’il s’est constitué une armée va t-il dans le sens de défendre les intérêts du sultan ou les siens est une question qu’on doit aussi se poser?

Le Vizir avise que c’est le temps d’une pause bien méritée et fait signe aux serviteurs d’apporter le goûter.

Abdullah bin Ali s’est retiré dans un fauteuil près d’une fenêtre grillagée. Il hume l’infusion de menthe fraîche qu’on vient de lui servir et déguste des loukoums aux pistaches. Quel merveilleux mélange de saveurs, pense t-il. Soudain, une odeur qu’il connaît bien flotte dans l’air , il reconnaît le parfum capiteux de Fatma. Il sait qu’elle est là. Mais que fait t-elle donc. Il va faire chercher le grand Eunuque et lui demander de ramener discrètement sa 1 ère épouse à ses appartements. Il ne veut pas l’humilier ni qu’on le perçoive comme manquant d’autorité envers son épouse. Il lui demandera des explications ce soir et lui rappellera les risques qu’elle court en épiant le conseil. Mais que voulait t-elle donc savoir… Il en profitera, l’air de rien, pour lui demander ce qu’elle pense de cette rencontre. Il a d’ailleurs eu de maintes occasions d’apprécier sa perspective personnelle des situations. Son laxisme lui jouera un jour des tours si il n’y prend pas garde.

Cette femme est son oasis, en sa présence il n’est qu’un homme, qu’un homme qui se détend , qu’un homme amusé par la fraîcheur de l’âme de Fatma. Il « est », tout simplement. Il adore la regarder danser pour lui et les années n’ont rien enlevé à ses charmes. Quel plaisir il a à l’entendre chanter tout en jouant de la harpe. Ses contes l’ensorcellent, ils excitent à la fois son imaginaire et ses sens. Ses mains expertes sur son corps accomplissent des miracles de sensations. Du pure bonheur.

Oups, fini de rêver, les choses de ce mondes m’appellent, la réunion reprend.


Deuxième épisode du conte

Le Grand Vizir n’est pas trop enchanté de l’intervention d’Abraham ben Gour qui est responsable du rejet de sa proposition par le conseil. Le fait que Soraya, la fille de l’Émir de Kadesh, soit proposée maintenant comme épouse pour Karim, le fils du sultan, plutôt que pour le Sultan lui-même déjoue complètement ses plans. Connaissant le caractère de Fatma, première épouse d’Abdullah bin Ali, il espérait que son Seigneur soit absorbé par la zizanie qu’elle ne manquerait pas de créer au sérail pour protéger ses acquis et neutraliser une jeune épousée. Ainsi aurait t-il eu le champ libre pour les intrigues qu’il préparait. Il devra attendre une autre conjoncture pour les réaliser.

Le Grand Vizir méritait bien la fonction qu’il occupait, il avait succédé à son père qui l’avait précédé à ce poste. Il avait profité de son expérience et hérité de ses nombreux contacts. Il avait voyagé dans plusieurs pays limitrophes et avait étudié en Angleterre. Il était cultivé, parlait plusieurs langues et connaissait bien les règles de la diplomatie ainsi que les normes commerciales du sultanat.

C’était un homme de belle allure, mesurant un mètre quatre-vingts, svelte, toujours bien vêtu, un peu trop recherché de ce temps là, aux dires de plusieurs. Il pouvait être tout a fait charmant et être un très bon ambassadeur.

Il avait bien changé ces dernières années. Il avait pris goût au pouvoir. Son ambition pour la richesse et tout ce qu’elle pouvait procurer l’obsédait de plus en plus. Il craignait de perdre ses prérogatives. Cette obsession le minait et son objectivité frisait parfois les idées paranoïdes. Il se méfiait de tout le monde et surtout d’Abraham ben Gour qui bénéficiait de l’amitié inconditionnel du Sultan. Sa méfiance grandissante commençait à transparaître dans son comportement et ses traits se durcissaient sous son masque souriant.

L’idée de faire éliminer le conseiller du sultan germait en lui. Il pensait passer par un intermédiaire pour demander à un sorcier expérimenté de lui concocter un poison qui simulerait une crise cardiaque fulgurante. Il resterait par la suite, la dangereuse potion en mains, à déterminer un scénario exact de l’événement sans qu’aucun soupçonne ne puisse l’incriminer. Tout cela était à suivre…

 

Pendant ce temps du côté de Kadesh, Séphora s’interrogeait à propos de son avenir. Elle était veuve depuis deux ans. Son mari était mort d’une longue maladie. Séphora était d’une nature enthousiaste mais depuis le décès de son homme, décès qu’elle attribuait aux maléfices d’un djinn, elle craignait que ce démon s’en prenne maintenant à elle ou à son fils Farid âgé de 15 ans. Elle allait consulter Samia, chamane et astrologue bien connue à Kadesh pour vérifier ses craintes et savoir ce qu’elle lui prédisait pour les années à venir compte tenu de la position des astres dans sa carte du ciel. Existait t-il des talismans ou des rituels qui pourraient les protéger.

Séphora était une femme très intéressante, vive, fière, passionnée. Elle était encore jeune, elle n’avait que 32 ans. Une belle grande femme de taille moyenne. Sa longue chevelure foncée, frisée et aux reflets cuivrés. son teint hâlé, son visage ovale, son front haut, ses yeux noisette, lumineux son nez légèrement aquilin la rendait très attrayante. Elle était marchande et avait créé avec son mari un atelier de poterie où elle employait plusieurs artisans. Leurs créations étaient reconnues dans tout l’émirat pour leur beauté et leur solidité.

Bien des hommes aimeraient obtenir ses faveurs mais aucun ne lui plaît comme son mari lui plaisait. Non qu’elle soit fermée à se remarier mais elle veut le faire à partir d’un sentiment amoureux. Son fils la taquine à ce sujet. Elles sait qu’il est lui-même amoureux de Soraya, la fille de l’Émir de Kadesh. Farid est un ami de son frère Djamil, il a donc souvent l’occasion de la rencontrer. Soraya perçoit très bien ses sentiments mais elle le considère un peu jeune pour être son amoureux mais ils ont quand même beaucoup de plaisir à se rencontrer. La mère de Soraya est décédée et elle est élevée très librement par son père Kamel bin Abdoul. Elle vient souvent à l’atelier et aimerait apprendre la poterie. Séphora apprécie beaucoup Soraya et est d’accord à l’accueillir comme apprentie-potière. Son père l’accompagne parfois à l’atelier et Soraya espère qu’il l’encouragera dans son dessin. Séphora n’est pas indifférente au charme de l’Émir, elle sait bien qu’il ne sont pas de même classe sociale, ce qui n’empêche cependant pas son coeur de battre la chamade en sa présence. Bon, vivement un rendez-vous avec l’astrologue afin de trouver un certain apaisement face à sa peur des djinns et à ce que l’avenir lui réserve.


CHAPITRE 2 L’exercice de cette semaine est de choisir deux personnages dans la liste des personnages et de décrire leur apparence physique (taille, allure générale, cheveux, etc.), leur caractère (leur manière d’être, qualités, défauts, etc.)

 


Chapitre 3

Le Général Al-Din arrive à Kadesh.

– Décrivez son arrivée et sa réception par l »Émir Kamel bin Abdoul

– Ce dernier lit la lettre demandant la main de Soraya pour Karim, le fils du sultan.

Écrivez cette lettre.

– Quelle est la réaction de l’Émir devant cette demande: ce qu’il en pense vraiment et ce qu’il dit à l’ambassadeur.

 

Chapitre 3 du conte des cent moins un jours

En résumé, afin de s’assurer l’allégeance de l’Émir de l’oasis de Kadesh Kamel bin Abdoul, une décision a été prise lors d’une réunion des conseillers du Sultan Abdullah bin Ali de demander Soraya, la fille de l’Émir, en mariage pour le futur Sultan d’Al-Ksandra, Karim, le fils du Sultan. Le grand Vizir Rachid Chourba est responsable d’écrire une missive précisant cette demande, lettre que le général Muhammad al-Din aura la responsabilité de présenter à l’Émir de Kadesh. À force de ruses et en faisant ressortir les limites du général à négocier un contrat avec l’Émir, Fatma a réussi à obtenir l’autorisation de son époux d’accompagner Muhammad afin de mener à bien cette démarche, lui cachant bien cependant les désirs cachés sous son offre.

Un messager a été assigné pour précéder l’arrivée de la prochaine caravane pour Kadesh dont le départ est prévue dans une semaine et aviser l’Émir d’une visite officielle de la première épouse du Sultan et de son général. Pour leur sécurité des gardes du palais les accompagneront durant ce voyage. Le départ de l’envoyé est immédiat. On tient à éviter des surprises de dernières minutes à leur hôte et lui permettre de se préparer à cette visite, Le départ de l’envoyé est immédiat.

La semaine suivante la caravane partit comme prévu d’El-Ksandra en direction de Kadesh. Devant l’ampleur du convoi, aucun voleur ne s’est aventuré à l’attaquer et le voyage se déroula sans encombres, voyage qui dura 4 jours. Fatma était très excitée et en même temps anxieuse de sa rencontre prochaine avec l’Émir, peut-être la trouverait-il vieillie, peut-être que son coeur était occupé par une autre femme. Pourquoi avait-elle insisté pour accompagner le général, qu’espérait-elle donc de ce contact avec Kamel qui habitait ses fantasmes depuis si longtemps. Elle se força au calme, elle voulait paraître dans toute sa beauté et sûre d’elle-même. Le voyage aurait au moins l’avantage de la faire rêver , de la rassurer sur son pouvoir de séduction et d’apporter un peu d’air à sa vie si réglée et souvent étouffante.

À quel futur était-elle appelée? Comme mère de l’héritier de l’empire elle pouvait aspirer à devenir Sultane validée *, son pouvoir serait alors assuré aule sérail. Mais dans combien de temps et il fallait compter sur la condition que la vie de son fils aîné ne soit pas compromise d’ici là. Elle pourrait alors avoir même autorité sur la première épouse de son fils. Tirer son épingle du jeu n’était-il pas le lot de tout être humain, mais les acquis ne demeuraient pas aussi solides pour tous.

* Portait le titre de sultane, semble t-il, seulement la mère du sultan, ou les princesses filles de sultan, ou encore fille d’un prince descendant en ligne direct masculine.

La caravane fait maintenant son entrée dans Kadesh, un cortège accueille les voyageurs. Une clameur monte de la foule. L’Émir et ses enfants sont eux-mêmes présents pour les recevoir. Des calèches conduiront les visiteurs de marque au palais. Le moment si attendu et si craint par Fatma est là. Les dromadaires sont déjà coucher sur leurs pattes, chacun des méharistes tient le licou de son animal vers le bas afin qu’il ne cherche pas à se relever pendant qu’un voyageur se prépare à en descendre, Par ailleurs un esclave apporte un escabeau et un parasol et un dernier se tient près à les y aider.

Certains passagers descendent de palanquin et l’Émir sait déjà duquel Fatma apparaîtra. Il a hâte de la voir, il a toujours ressenti une attirance pour cette femme. La voilà enfin. Il la trouve toujours aussi élégante malgré la fatigue du voyage. Il la salue d’un tendre sourire, il s’incline, lui prend la main pour l’aider à mettre pieds sur le sol. Elle est prise de vertiges après tant d’heures passées au dessus du sol. Il la soutient, la tenant près de son corps le temps qu’elle retrouve son équilibre. Moment que Fatma apprécie grandement et qu’elle souhaiterait prolonger.

Après quelques formules d’accueil, la présentation de ses enfants, Kamel, l’aide à monter dans une calèche en compagnie de sa fille Soraya. Avant de les conduire au palais il leur demande d’attendre le temps qu’il aille saluer le Général et le confie aux bons soins de son fils Karim et lui donne rendez-vous pour la soirée. Une fois arrivée il la fait mener aux appartements qui lui sont réservés afin qu’elle puisse se rafraîchir, se reposer et se préparer pour le repas du soir qui sera suivi d’une fête. Des servantes sont là pour lui faciliter les choses. Il lui laisse entendre à l’oreille que le but de sa visite peut sûrement attendre au lendemain. Fatma est charmée de l’accueil reçu qu’elle sent de bon augure pour la suite de son séjour.

La soirée passe comme dans un rêve, le repas est dignes de grandes tables , les spectacles de musiciens, danseurs, chanteurs, poètes sont très agréables et distrayants. Fatma à la chance d’être assise près de Kamel et toute la soirée ils échangent des souvenirs et des nouvelles de leur vie respective. Fatma se sent détendue et peut percevoir dans certains regards soutenus de Kamel à quel point elle ne lui est pas indifférente. La soirée terminée on se donne rendez-vous pour le lendemain matin pour présenter le sujet de leur visite.

Après le petit-déjeuner, Fatma, le Général Muhammad al-Din , l’Émir Kamel et son Général, ses conseillers diplomatiques et son fils Djamil se réunissent dans la salle du conseil. L’Émir explique la présence de Fatma à la rencontre, le sultan l’a nommée ambassatrice au même titre que le le Général al-Din pour lui présenter une demande officielle en son nom. Une fois la situation précisée, le Général Al-Din demande l’autorisation de commencer la lecture de la lettre envoyée par le Sultan.

En voici donc le contenu :

An 618 de l’Hégire

À Kamel bin Abdoul

Émir de l’Oasis de Kadesh

Descendant de princes de Perse

Nous nous adressons à vous aujourd’hui pour vous exprimer tout le respect que nous avons pour votre grande famille, pour vous le démontrer nous désirons vous présenter une demande qui, si vous l’accepter, permettrait de renforcer nos liens et nos collaborations .

Comme vous le savez peut-être mon fils aîné Karim, héritier de l’Empire, est en âge de se marier, il est important pour nous que sa première épouse soit de noble naissance. Nous savons que votre fille Soraya remplierait toutes les conditions à un noble mariage. En ce jour je vous demande donc officiellement votre fille en mariage pour mon fils Karim. Celui-ci est très heureux à l’idée de partager sa vie avec Soraya et se sentirait très honoré qu’elle accepte de l’épouser.

Nous aimerions que ce mariage soit célébré incessamment. Votre fille bénéficierait de tous les privilèges accordés à une première épouse. En ce qui concerne la dote traditionnelle nous nous en tiendrions aux cadeaux d’usages dans ces cas précis.

Nous espérons que ce projet obtiendra toute votre faveur comme vous avez déjà la notre.

Recevez nos hommages les plus sincères.

Sa Majesté Abdullah bin Ali

Sultan de Al-Ksandra

Prince de Perse

 

Un grand silence suivit la lecture du Général. L’étonnement était flagrant chez les membres de l’assemblée du conseil. L‘Émir finit par prendre la parole et remercier du grand honneur que lui faisait le Sultan Abdullah bin Ali. de vouloir joindre leur deux familles par le mariage de leur enfants. Bien sûr il en discutera avec la première personne concernée : sa fille. Cette demande sera examinée avec tout le sérieux qu’elle exige. Je laisse à chacun le temps de réfléchir à cette demande et recevrez individuellement vos commentaires dans les jours qui suivront et discuterai, bien sûr, avec les ambassadeurs du Sultan le général Muhammad al Din et la première épouse du Sultan Fatma de cette proposition que l’on reçoit aujourd’hui. D’ici 5 jours, je devrais pouvoir rendre ma réponse à la proposition du Sultan, réponse que mon secrétaire transcrira dans un document officiel et que je ferai parvenir au Sultan par les intermédiaires qui sont actuellement nos précieux invités.

Les jours passent et chacun présente à l’Émir sa vision de cette demande et en font ressortir les avantages et les limites. Les festivités se poursuivaient durant les soirées. et Fatma et Kamel on pu faire des rapprochements qui auraient pu leur échapper sans la présence constantes des autres convives.

Le comportement de Saroya a changé de tout au tout envers Fatma, elle l’évitait. Fatma enviait la liberté dont Soraya jouissait et l’affection inconditionnelle que son père lui vouait. Bien sur elle avait elle-même, aussi, une certaine liberté et un pouvoir certain mais pour combien de temps encore.

Le matin du 5ème jours l’Émir Kamel fait part de ses conclusions à la consultation qu’il a fait les jours précédents. Il fait donc la lecture de la lettre qu’il adresse au Sultan Abdullah bin Ali.

An 618 de l’Hégire

À Abdullah bin Ali

Sultan de Al-Ksandra

Prince de Perse

Votre Majesté, c’est avec un très grand honneur que nous avons reçu votre demande et c’est avec grande considération que nous nous sommes penchés sur celle-ci.

D’abord, le bonheur de nos enfants me tient à coeur et dans ce sens j’aimerais qu’ils puissent se rencontrer, se connaître, saisir les émotions qu’ils ressentent l’un pour l’autre. L’idéal serait que chacun puisse visiter l’autre, dans son milieu naturel, à plusieurs reprises, et durant des laps de temps suffisants pour qu’ils puissent prendre une décision éclairée. Nous croyons que des visites s’espaçant sur une période de six mois à un an serait adéquat. Une vie c’est long sans un sentiment amoureux partagé.

Nos enfants vivent dans un temps différent que ce que nos parents et nous-mêmes avons vécu comme jeunes adultes. Soraya a grandi dans un milieu qui lui permettait d’exprimer son être tel qu’elle le ressentait.

Alors si la conclusion qui ressort de cet exercice est positif, nous accepterons votre offre avec beaucoup de joies.

En ce qui concerne la dote traditionnelle, je ne crois pas que cela constitue un problème en soi. Il sera toujours temps d’en discuter si ce projet de mariage se concrétise..

Je vous salue donc avec tout le respect dû à votre rang.

Kamel bin Abdoul

Émir de l’Oasis de Kadesh

Descendant de princes de Perse

P »S » Je verrais très bien que Jaber et Soraya développent une grande affection l’un pour l’autre lors des visites de Soraya à El Ksanda

Céline


Le canevas pour le chapitre 4 est le suivant :

–Durant le festin, l’Émir de Kadesh présente Soraya aux ambassadeurs.

-Al-Din est subjugué par Soraya, en devient amoureux

-Fatma chante une chanson qui parle d’un amour perdu.

-Quels sont les plans futurs de l’Émir?

 

Les textes sont dus pour le 14 juin.

Bien entendu, tous peuvent participer à cet exercice.

Bonne écriture!

Yves Dion

 

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